Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

Briois (Steeve)

«Marine, soeur Marine, ne vois-tu rien venir?» «Je ne vois que Jean-Luc qui m’énervoit, Jalkh qui se défaussoit et Steeve qui brilloit»…En fait, pas tout à fait, même si on ne peut contester au nouveau Président -par interim- du Front National d’être devenu une sacrée star, même handicapé par la lubie d’un prénom aussi inattendu qu’éloigné de sa région de naissance (le Nord, évidemment), mais il est vrai que Steve -plus viril peut-être avec un seul ‘e’?- c’est mieux que Estève (forme précédente), plus original qu’Etienne (en ‘français’) et moins commun que Stéphane (la racine originelle), tous ces prénoms ayant pour définition quelqu’un de ‘estéphanos’ en grec, de…couronné.

Brillant donc mais pas ‘brillois’ pour deux votes, disons tout simplement…briois, c’est-à-dire descendant d’ancêtres originaires de la Brie, cette région de l’Est parisien entre Seine et Marne, pays du fromage à la Copé (le Meaux), dont le nom a possiblement été déporté dans les futurs Hauts-de-France par des émigrés venus d’une Champagne encore couverte de forêts, et qui auraient aussi implanté le nom de leur village quelque part entre Seclin et Hénin-Beaumont, mais la matière d’affinage linguistique reste la même.

Un Briois bénéficie donc d’un des suffixes habituels pour désigner l’habitant d’un endroit, que ce soit une région ou une ville (comme champenois, amiennois, dauphinois ou dunkerquois), la diificulté -relative- ici étant de bien articuler le passage ‘i-o-i’ pour une bonne compréhension; un peu plus compliquées d’un point de vue orthographique, on trouve les variantes Brioist et Brioit, qui deviennent du coup moins évidentes d’un gentilé…Mais il serait assez intéressant de remonter au tout-premier sens de ce briois via la Brie, histoire de s’en payer une tranche complète. Et c’est là que cela se complique un peu.

Ce dont on est sûr, c’est qu’il faut remonter une dizaine de siècles pour trouver la mention écrite ‘Beria’ (future Bria puis Brie), peut-être d’après une racine celte -rare- qui serait ‘briera’, pour évoquer un pont…que l’on a évidemment du mal à certifier. Plus logique serait une ‘briga’ gauloise (une hauteur, une colline) sur laquelle est d’ailleurs bâtie la première ‘motte féodale’ de la cité, telle que la voulait la tradition de l’époque; sans doute un peu plus historique mais moins terre-à-terre qu’une autre source possible sur un mot proche comme ‘bracu’, qui indique un marais ou de la boue. Allez savoir, mais autant choisir de prendre un peu les choses de haut s’il s’agit de notre président; en tous cas étymologiquement.


N'hésitez pas à soutenir ce site ! Il vous est possible de faire un don libre pour assurer un contenu régulier et sans publicité. Votre participation serait grandement appréciée !

 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.