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Gasly (Pierre)

…même si, pour la première fois depuis 24 ans dans la discipline, la province a été un peu plus ‘Haute’ sur le podium de Monza, à l’issue du Grand-Prix de Formule 1. Le Rouennais de l’équipe (team, en français automobile) a permis à la France de faire un cocorico qui n’est peut-être pas un hasard, au moins étymologique.

Il faut en effet quelques coups de volant pour mettre les Gasly en ligne droite, car plusieurs origines linguistiques se disputent la ligne d’arrivée: tout d’abord une très germanique racine ‘gali-‘, relativement logique par rapport à la diffusion d’un terme d’abord répandu en Manche et Calvados; or, tout comme de nombreux noms débutant par ‘g’ (Gilbert, Galabert, Guillaume…), l’orthographe originelle serait davantage ‘wali-’, soit l’idée d’un étranger. Dans le contexte des premiers siècles, pourquoi pas l’attribut d’un ‘non-germain’ sur la côte gauloise, même ‘occupée’ par des hommes du Nord (nord-mann) Vikings?

L’autre hypothèque s’appuie sur la composition précise du mot, soit ‘gasl-y’, la voyelle finale jouant le rôle de suffixe pour marquer un lieu et faire de la racine un toponyme, comme c’est le cas dans la tradition héritée du francique (avant le français), d’où les innombrables noms de communes de ce genre…

Dans un second temps, le ’s’ se serait transformé -comme d’habitude ou presque en zone d’oïl (nord de la Loire)- en accent circonflexe, d’où une forme ‘gâly’ temporaire, avant la chute du-dit accent. Ce qui permettrait de faire un parallèle avec ‘gesly’ puis ‘gély’ (là encore, tant de noms de lieux, saint- ou pas!), et de raccrocher finalement ce nom à la racine gallo-romaine ‘gal’, qui désigne le coq.

C’est sur ces pattes-là qu’on a formé tout ce qui concerne le pays qui a pour symbole le coq, aussi bien sur les monuments aux morts de la 1ère Guerre mondiale que sur les défunts francs au fond de votre poche, en version pièces ou billets. D’où le gallo-(romain, justement) ou un ‘gallois’ (rien à voir avec le pays de Cardiff, issu d’un terme celte) puis ‘gaulois’ après transformation du second ‘l’ en ‘u’, la famille animale du volatile devenant logiquement les gall-inacées, alors que ‘coq’ vient d’une onomatopée représentant…le cri du réveille-matin emplumé (‘cocococo’ ont entendu nos ancêtres, comme quoi, le premier coq devait avoir la voix aigüe). Etc…

Dans tous les cas de figure, le talent de Pierre n’est probablement pas étranger à une victoire qui vaut bien un coup de coquelinement (si, si, ça existe). Y compris peut-être étymologiquement.


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