Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

Bacall (Lauren)

On raconte que celle qu’on appellera «the Look» (Le regard) n’avait cessé de baisser la tête lors de son premier tournage, terrorisée par la caméra, et séduite aussi sans doute par la présence de Bogart. Avec un nom pareil, il semblerait qu’on ne puisse pas faire plus ‘américaine’ (voire hollywoodienne) que la star du «Grand Sommeil». Or, la petite fille blonde née à New-York venait d’une famille d’immigrants…polonais.

Polonais, New-York, cinéma…beaucoup y rajoutent immanquablement ‘juif’, qualificatif qui n’a d’autre intérêt en onomastique que d’aider à déterminer la provenance et donc la signification du ou des noms. Car Laureen s’appelait en fait Betty Joan Perske (nom de son père polonais), fille de Natalia Weinstein-Bacal (nom de sa mère roumaine, auquel elle rajoutera un second ‘L’ au début de sa carrière, pour faire davantage anglo-saxon). Du patronyme maternel, on ne peut tirer beaucoup de certitude(s), ni de Weinstein, littéralement: la pierre (stein) du vin (wein), ou peut-être de la vigne, d’où une allusion à un terrain de graves, donc de ‘Graves’; ni de Bacal, dont le nom commun renvoie à un lycée, localisation possible d’un ancêtre habitant près d’une école, au sens générique.

Mais plus surprenant encore est le nom du père, Perske (ou Perski en russe!), surnom de provenance donné à des peuples originaires du ‘sud-de-l’Europe-centrale’, autant dire le Moyen-Orient, et plus précisément la Perse. A l’époque des derniers grands mouvements ethniques issus du choc Orient-Occident (l’Empire Byzantin), pas question encore d’Iran, d’Irak, de Turquie, ni a-fortiori d’Israël. Et pourtant, il faut mentionner ce dernier tout ‘jeune’ pays, car on y trouve, étymologiquement, le véritable…cousin germain de l’actrice, un certain Szymon Perske (justement ré-orthographié Perski), plus connu sous le nom de Shimon Peres, ci-devant président de l’Etat d’Israël depuis 2007!

La diffusion de la racine initiale a suivi exactement le trajet provoqué par la diaspora de quasiment tous les peuples d’Europe, celui d’une forme de dépression anti-cyclonique (regardez la météo à la télé) tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, semant ses syllabes et ses sons d’un bout à l’autre du continent, avant la grande rivalité linguistique entre les deux perturbations ‘locales’ générées par les mondes germanique et latin.


N'hésitez pas à soutenir ce site ! Il vous est possible de faire un don libre pour assurer un contenu régulier et sans publicité. Votre participation serait grandement appréciée !

 
 

Un commentaire au sujet de Bacall (Lauren)

  1. merci j’ai appris beaucoup de choses surprenantes; j’adore votre site que je fais connaitre a tous mes amis ici au Vietnam; continuez merci; Marie Héléne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.