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Polnareff (Michel)

Retour sur les scènes françaises pour le chanteur francorusse (de naissance) et américain (de résidence), aussi bien d’un point de vue scénique (une tournée) qu’éditorial (un livre). Malgré les railleries de quelques-uns prétndant le peu d’enthousiasme public pour ses concerts et le chanteur tâchant de se débarrasser de l’utilisation de son image dans une publicité pour un organisme de crédit, le musicien atypique des années 70 reste un grand compositeur venu du sud…du Lot-et-Garonne.

Né à Nérac, notre Michel n’est en pas moins d’ascendance ukrainienne (son père est né à Odessa), d’une famille émigrée dans les années 1930. Véritable orthographe de son nom, ce Leïb Polnarev, lui-même compositeur et musicien pour Edith Piaf, Georges Guétary ou Danielle Darrieux (excusez du peu), va écoper d’un pseudonyme comme il était de mode à l’époque, soit Léo Poll (1), ce qui ‘gomme’ d’une certaine façon une origine juive possiblement gênante pendant quelques années. Le monsieur aura deux fils, dont l’un est le scientifique bulgare Boris Polnarev, l’autre étant l’auteur de la ‘Poupée qui fait non’, écrit avec les deux ‘f’ plus familiers pour les francophones.

Etymologiquement, la racine est évidemment russe, et évoque tout simplement l’une des caractéristques physiques de l’ancêtre de la famille, probablement un bon-vivant à l’estomac dilaté puisque le mot signifie ‘gros’, dans le même registre que les Pouliakov (orthographe simplifiée) qui sont plutôt dodus, ou les gras, à savoir…Tolstoï (un autre Léon, pourtant assez mince mais auteur d’un gros livre intitulé ‘Guère Epais’, comme disait Pierre Dac!).

Comme dans toutes les langues, le procédé de désignation d’une personne (dont vous avez de multiples exemples dans ces rubriques) était en vigueur dans la Sainte Russie, tendance dont ont hérité quelques personnalités connues dont les Gorbatchev(ski) bossus (sur le front, sans doute), les Tchernia(kovski) au poil noir, ou les Bolchoï géants (d’où le nom du Grand Opéra).

Depuis son séjour californien, certains n’ont pas manqué de noter l’évolution du tour de taille (à…72 ans!) de celui qui posait -en…1972- fesses nues et dos mince sur les affiches de la ‘Polnarévolution’, car l’artiste est passé par la phase bodybuldé-bronzé-alicamenté. Ne reste plus qu’à souhaiter que ce retour en France fera un ‘gros’ carton. Au moins étymologiquement.

(1) en anglais, le ‘lion des sondages’ (comme quoi, il n’envisageait pas une carrière à Londres)


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