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Twickenham

Tennis en juin, vélo en juillet, rugby en septembre…Si vous n’aimez pas le ballon (ovale, et bientôt rond), prenez vite un billet pour Mars, dans un premier temps jusqu’à la fin octobre (parce que l’Australie, le Brésil ou les Iles Fidji, ça ne vous avancera à rien). Les premiers matches de la Coupe du Monde se déroulent dans l’un des temples du ‘jeu à quinze’, le stade anglais de Twickenham. Et il en est de cet endroit comme les ‘Wimbleudonne’ et autres ‘Flashing Médos’ (*) chers aux commentateurs français, personne ne sait vraiment ce que cela veut dire.

Pas très compliqué d’ailleurs, puisque, comme un certain nombre d’endroits célèbres (d’autant plus d’ailleurs), on n’est jamais d’accord sur la véritable origine du mot…Il faut dire que l’une des premières mentions écrites du lieu date du début du 8ème siècle (aucune trace dans une boite mail), que l’on trouve sous l’orthographe ‘Tuican Hom’, puis Tuicanham’. Phonétiquement, on comprend bien comment la graphie (la façon d’écrire) évoluera vers la version actuelle.

Clairement, il y a donc dans Twickenham deux mots, dont voici une première hypothèse, qui suppose quelques vestiges (linguistiques)…romains. En fait, on a affaire à deux racines saxonnes, dont un ‘ham’ final, le plus équivoque; selon les endroits et les époques, il qualifie aussi bien un terrain sablonneux, que marécageux (Hambourg, le village construit sur un marais), qu’une colline ou une hauteur, ou enfin un lieu habité (en normand: hamel, puis ham-eau en français!). En tous cas, rien à voir avec le jambon (ham) du vocabulaire moderne anglais.

Pour la première syllabe, on imagine une prononciation ancienne en ‘Vicken-ham’, ce qui justement ferait référence à un ‘vicinus/vicken’ latin, autrement dit un endroit où il y a un…village (vicus; ce qui donnera, par exemple, en français la voie qui relie deux villages, le chemin vicinal). Ce qui est sûr, c’est que le site a été effectivement très humide (la Tamise passe tout près), et au cours des siècles il a fallu construire des passerelles pour accéder à certaines iles.

La même racine est probablement à l’origine de la diffusion d’un ‘ham’ saxon avec le sens de ‘maison’, que l’on retrouve dans le ‘home’ anglais. Reste donc à souhaiter que nos joueurs se sentent comme chez eux et mouillent le maillot en plongeant souvent sur la pelouse. Jusqu’au prochain stade…

(*) pour Wimbledon et Flushing Meadows évidemment; voir la
chronique de juin 2012)


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