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Védrines (famille De)

Les histoires de succession sont souvent compliquées, et celles de ce patronyme encore plus peut-être. Vous avez peut-être laissé passer sous quelques faits-divers météorologiques une décision concernant l’affaire lot-et-garonnaise des ‘Reclus de Montflanquin’, cette famille du cru, toute entière retrouvée sous emprise d’un ‘gourou’ au début des années 2010, et qui vient de perdre son château ancestral, probablement percé de nombreuses fenêtres, au moins étymologiquement…

Les Védrines (disons De Védrines en l’occurrence, pour respecter le rang de nos ‘séquestrés’) portent un nom diversement compris (en analysé) par les étymologistes (*). L’origine de la version gasconne qui nous intéresse ici ne dévie pas des autres interprétations, soit une provenance géographique généralement issue du Massif Central, du Limousin à la Lozère et de l’Auvergne au Gers pour les contours extérieurs les plus lointains de la zone.

Au pluriel -contrairement à l’autre analyse citée en fin d’article- le lieu-dit Les Védrines, ou Les Vedrennes, voire Védraines selon les régions, semble être une déformation de ‘vidrines’, lui-même issu de…vitrines. Et une vitrine, indépendamment de vous donner le prix du petit chien qui s’y trouve, est, littéralement, un endroit où il y a beaucoup de vitres; évidemment, le sens actuel de devanture de magasin désigne davantage une ‘grande vitre’ (d’où la marque du pluriel originel), mais une vitre, au Moyen-Age, c’est tout simplement du verre.

Evident me direz-vous, mais c’est bien la définition du latin ‘vitrum’, le verre en parlant de la matière, et non pas forcément de la surface vitrée. Du coup, tout ce qui est fait à base de verre pourra également s’appeler ‘vitrail’, ce qui vous évitera de demander au curé s’il a beaucoup de vitrines dans son église.

D’ailleurs, l’endroit de production, l’usine à vitre, s’appelle bien une verre-rie, et là on comprend aisément qu’on n’y fabrique pas du foie gras! Sauf…dans les Landes, où, du côté de St Geours-de-Maremne (arrondissement de Dax), une ancienne verrerie va se transformer pour devenir célèbre: là où se trouvait la verrerie, autrement dit en gascon ‘la beyrie’ (avec une alternance de prononciation traditionnelle entre le v et le b), s’est installée la marque qui revient sur vos écrans de télévision chaque fin d’année. L’histoire ne dit pas si, régulièrement, l’usine se refait la vitrine. Sauf étymologiquement bien sûr.

(*) En tapant le mot dans le champ de recherche, voir l’article consacré à l’ex-ministre Hubert Védrine (au singulier) et radicalement différent. Juste à côté du sujet sur Montflanquin. Bonne lecture!

NB: la photo d’illustration est tirée de la fiction réalisée en 2015


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