
Voilà un homme qui était destiné à nous faire devenir chèvres, car telle est l’étymologie de son nom. En effet, Claude Chabrol, bien que né – et mort d’ailleurs – à Paris, porte un patronyme d’origine auvergnate, que l’on devine sans peine comme faisant partie de la grande famille des « chabroliers », que l’on appelle aussi « cabroliers », sous sa forme en langue d’Oc, à savoir le gardien de chèvres. En fait, c’est un tout petit peu plus précis que cela. Les Chabrol, c’est souvent en fait le surnom de gens qui venaient d’un des nombreux hameaux de la région du Massif Central, où l’on rencontre souvent des « Puys Chabrol », à savoir des montagnes (les puys, comme le Puy-de-Dôme, le Puy-de-Sancy, etc…) Chabrol en Auvergne donc, ou Chabret en Haute-Loire, tout cela a bel et bien un rapport avec le mot latin qui a donné le terme « chèvre », et tout ce qui tourne autour.