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Je sais bien que Michaël est né à Paris (en 1980), qu’il a commencé sa carrière de tennisman dans des tournois des pays de l’Est, et qu’il est le rejeton d’un ex-footballeur du PSG, il n’empêche que la famille Llodra vient de Catalogne, un nom donc on ne peut plus du « Grand Sud », qui est vraiment un exemple rêvé, question étymologie. En effet, première constatation, le nom s’écrit avec deux « L » au début, ce qui est une marque très caractéristique de la graphie (l’écriture) catalane. D’ailleurs, spontanément, on prononce le mot comme il convient, en rajoutant un « i » phonétique pour bien faire sonner les deux « L », en disant « Liodra ». Alors, parlons tout de suite des racines de Llodra,

On parle beaucoup de téléphone portable en ce moment, – on devrait d’ailleurs dire de « mobiles », les portables, étymologiquement, c’est « le téléphone qu’on peut porter », donc le combiné qui se décroche de la base dans la maison, lequel, par la force de choses, devient mobile, alors que le mobile, qui est lui aussi portable, enfin bref…Tout çà pour parler d’une ville qui s’appelle…Allauch, rien à voir avec le téléphone malgré cette lamentation introduction, mais avec les allaudiens, les habitants de cette commune de la banlieue marseillaise, à l’orthographe si étrange aux yeux des prisonniers du périphérique parisien…

Sous-préfecture de la Corrèze et néanmoins ville la plus peuplée de son département, Brive dite « la Gaillarde », ainsi surnommée pour la vaillance des résistances qu’elle a opposées à ses différents assaillants dans l’Histoire, Brive donc doit son nom à une racine que l’on trouve dans les marais! En effet, la syllabe « bri- » est un terme celte, semble-t-il, qui évoque une zone humide et marécageuse, tout simplement.

La preuve, sur cette syllabe, on va construire un certain nombre de noms de lieux

Bien sûr, on va faire un petit détour par le Canada, mais sachez que Montréal est avant tout une ville…gasconne, puisqu’on la trouve aussi bien dans le Gers que dans l’Aude, la Haute-Garonne, et même, sous une forme légèrement différente, dans les Pyrénées, Hautes ou Atlantiques! Mais commençons par la grande ville de Montréal, qui porte le nom d’une colline située dans le sud-ouest du Québec. Altitude: 234m. Le premier qui y grimpe est un certain Jacques Cartier, navigateur de son état, et néanmoins “Chargé de mission” du roi François 1er, en l’honneur duquel il va escalader le point de vue en question, grâce aux habitants autochtones d’un village améridien, Hochelaga (c’est plus poétique, mais moins facile à dire).

Voilà un homme qui était destiné à nous faire devenir chèvre, car telle est l’étymologie de son nom. En effet, Claude Chabrol, bien que né – et mort d’ailleurs – à Paris, porte un patronyme d’origine auvergnate, que l’on devine sans peine comme faisant partie de la grande famille des ‘chabroliers’, que l’on appelle aussi ‘cabroliers’ sous sa forme en langue d’Oc, à savoir les gardiens de chèvres. En fait, c’est un tout petit peu plus précis que cela: les Chabrol, c’est souvent en fait le surnom de gens qui venaient d’un des nombreux hameaux de la région du Massif Central, où l’on rencontre souvent des « puys-chabrol’, à savoir des montagnes (Puys: comme le Puy-de-Dôme, le Puy-de-Sancy, etc…). Chabrol en Auvergne donc, ou Chabret en Haute-Loire, tout cela a bel et bien un rapport avec le mot latin qui a donné le terme ‘chèvre’, et tout ce qui tourne autour.