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Jusqu’à récemment, la seule Fadette connue en France était l’héroïne d’un roman de George Sand, une gamine « maigre et noire comme un grillon », écartelée entre deux frères jumeaux pervers, mais qui deviendra une belle jeune fille. Grâce à la discrétion des services secrets français, on sait maintenant que le terme est couramment utilisé dans les milieux policiers pour désigner des relevés téléphoniques. Or, étymologiquement, cette histoire est un véritable conte de fées!

C’est un (dernier?) soubresaut de l’ex-campagne politique des « primaires »: j’ai entendu, hier, un membre du Parti Socialiste dire qu’on « avait passé de la pommade » à certains impétrants, afin de mieux panser quelques plaies issues des derniers affrontements. Franchement, il y a des mots avec lesquels on risque forcément des pépins, et parmi ceux-là, parlons justement de la pommade, sans pour autant vous la passer. Et voici pourquoi.

Ainsi donc, « le vote a départagé les rivaux », a déclaré un élu du parti socialiste. Oui, monsieur, et comment! Pour une fois, voilà le mot juste, car ce mot – tout à fait étonnant pour un étranger, m’a dit un ami anglais – a une histoire on ne peut plus simple.

Aujourd’hui, pas de citation ministérielle (il faut qu’ils se reposent avant la prochaine), mais, sur la base de la chronique précédente, plusieurs internautes m’ont demandé une petite série sur des mots ordinaires de la langue française, et pourtant étymologiquement étonnants. Dont acte; premier volet avec l’adjectif « farouche ». Parce que franchement, il y a toutes sortes d’animaux dans une forêt ou dans une savane, mais ce sont en général des animaux sauvages. Or, à proprement parler, tous ne sont pas forcément farouches, beaucoup s’en faut, et vous allez voir pourquoi.

«…Il n’est pas question de discriminer, il est question de repérer, pour faire en sorte que nous apportions une remédiation…» La phrase concerne un projet d’évaluation des enfants en dernière classe de maternelle, et inquiète les enseignants qui y voient une possibilité de ‘fichage’ de certains enfants ‘à risque’; cette phrase, c’est Luc qui l’a dite (1), et Luc, il est Ministre de l’Education, de la Jeunesse et de la Vie Associative. Si, Si! A ce titre, il est peut-être même directement concerné par le décret en cours instituant un examen culturel et linguistique pour l’obtention d’un visa, puis d’une naturalisation française.