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L’homme du jour (et, peut-être des semaines à venir) s’appelle sans aucun doute Jean Dujardin. Il est normal de jeter quelques fleurs à ce jardin-là qui vient de recevoir l’une des récompenses cinématographiques du film « The Artist ». Et, comme dirait l’auteur préféré du secrétaire d’Etat Frédéric Lefebvre (Voltaire de Zadig), «il faut cultiver notre (du)jardin», morale affichée -mais pas forcément pratiquée- par un autre personnage voltairien, un certain Candide.

Comme toutes les divas, l’actrice Rosy Varte, décédée en ce début d’année, n’a pas eu de date de naissance pendant longtemps. Pas de date, pas d’âge, et il est vrai qu’on ne cherchait pas à lui en donner, à part peut-être à la lecture des centaines de pièces de théâtres, films, et téléfilms qu’elle a interprétés, dont le désormais culte «Maguy». Et pourquoi, pas de date de naissance, pour celle qui ne s’appelle ni Rosy, ni Varte?

A l’occasion du rapatriement de la dépouille du reporter de France 2 Gilles Jacquier, une fidèle lectrice attentive à l’actualité se (et me) demande si ce patronyme a un rapport, de près ou de loin, avec le prénom Jacques, et, dans un cas comme dans l’autre, quelle en est la signification…Réponse: non seulement il a un rapport proche, mais il est, littéralement, l’une des variantes de Jacques, car ce mot a généré, via plusieurs personnages célèbres, une immense famille de patronymes, parfois assez loin de notre orthographe française.

Nos «Amis d’Outre-Atlantique», comme on dit dans les bons Jités (journaux télévisés, que vous êtes priés de comprendre comme si vous faisiez partie de la rédaction des journalistes, comme on dit ‘en P1’ ou ‘en P2’ sur Canal +, pour dire en première partie ou en deuxième partie de Programme…), bref les américains ont la chance de vivre actuellement, comme nous, les passionnantes saillies et sinueux méandres d’une campagne électorale présidentielle.

Vous allez en avoir plein les oreilles jusqu’aux élections présidentielles (et sans doute, au-delà), il s’agit de la ‘taxe tobine’ comme commencent à l’écrire certains journaux. Or, il n’y a pas plus d’adjectif tobin(e) dans les pages de votre dictionnaire que de taxe taurine ou de taxe bovine dans nos campagnes (encore que…). Tobine n’est donc pas le féminin de tobin mais la prononciation anglo-saxonne du nom de James, prix Nobel d’économie s’il vous plait, dont l’idée vient d’être spontanément adoptée par certains hommes politiques, puisqu’il en parle depuis…1972.