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En 1962, une «fille de notaire impatiente» (traduction en anglais: Petula/impatiente + Clark/le clerc!) prétendait «aller à London pour pêcher la crevette et le petit poisson», tout en regrettant que la France et l’Angleterre n’aient pas encore fini leur pont, pour pouvoir pêcher sans s’en faire de Paris à London…Après quelques effets de Manche, ce sera donc finalement un tunnel, lequel a vu passer récemment la quasi-totalité des équipes olympiques du proche continent, sans compter tous les souteneurs/supporters qui se sont rués à Londres. Au fait, Londres? Ou l’Ondres? Ou Long-dres? Et pourquoi Londres en français, mais London en anglais? Qui le sait?

C’est l’homme qui se battait contre le Moulin(-Rouge) avec son pinceau, dans les années 1890…La cité dont il porte le nom vient de lui offrir un écrin à la taille de son talent: quand on s’appelle Toulouse, quoi de plus normal d’être honoré dans le Ville Rose, bien que, de son (court) vivant, il ait été plutôt attiré par le vert, couleur de l’absinthe, qu’il mélangeait, dit-on, à du cognac pour trouver l’inspiration divine. Or, le brave Henri n’avait strictement aucun lien (personnel) avec la préfecture de Haute-Garonne, puisqu’il est né à Albi (Tarn) et mort à St André-du-Bois (Gironde); son tombeau se trouve d’ailleurs à Verdelais, petite commune des coteaux de Garonne. L’origine de son nom n’en reste pas moins exemplaire de la construction des patronymes.

Sacrifions donc à l’actualité de cette ultime étape d’un Tour de France dont l’édition 2012 a été réservée, sans beaucoup de suspense, au britannique Bradley Wiggins. Britannique? Pas vraiment, car cet homme est à lui tout seul un tour d’Europe, voire même plus loin. Pour nos oreilles françaises, nom et prénom n’évoquent pas immédiatement un sens particulier, ce qui confirme, une fois de plus, que «c’est tellement mieux d’avoir un surnom anglais, ou de chanter en anglais»: personne ne comprend et c’est tellement plus glamour. Or, le patronyme du porteur du maillot jaune s’entend très clairement dans sa région d’origine, et vous allez voir que ce n’est pas rien!

Au vu des réactions et tractations provoquées par le sujet, le gros mot de cette saison d’été va donc être «indemnité parlementaire», gros-mot mais aussi long-mot et même expression incontournable, mais tout çà, ce sont certainement des grands-mots. Indépendamment de la (peut-être) légitime inquiétude de nos élus au sujet de la transparence obligatoire sur leurs frais de fonctionnement, il est intéressant de revenir quelques intants sur l’étymologie de ces deux mots. Et, en gros, ils en disent long!

L’homme du jour est une femme, et elle s’appelle Cécile Duflot, ci-devant Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement. Elle eût mieux fait d’être un homme sans doute, du moins sur les bancs de l’Assemblée Nationale, puisqu’à l’occasion d’une intervention au milieu de nos élus de la République en ce chaud mercredi d’été, elle vient d’être…sifflée, non pas pour le contenu de son discours, mais dès son arrivée au micro pour avoir porté une robe à volants imprimée de motifs bleus. Ciel, une femme en robe au milieu de ces hommes politiques en cravate! Même si un députe de la (nouvelle) opposition s’est hypocritement défendu de machisme en plaidant «des sifflets admiratifs» (franchement, qu’est ce que çà change?), nous voilà donc en plein Moyen-Age, où des hommes censés être adultes, responsables et ‘publics’ sont affolés par le léger tournoiement d’un motif sur du tissu. On savait les taureaux excités par les chiffons rouges (ce qui est scientifiquement faux d’ailleurs, mais ceci est une autre histoire), on constate maintenant que le bleu réveille la virilité des politiques…Profitons-en pour une petite incartade ‘sémiologique’ au sujet du symbolisme de cette couleur (*).