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Il vient d’entrer dans l’histoire (du football, donc pas besoin de majuscule) en étant l’objet d’un montant-record pour un transfert de joueur, et n’en demeure pas moins intéressant (aussi) pour des raisons étymologiques: Il s’appelle Zlatan Ibrahimovic, et il est donc…suédois. Belle leçon de mondialisation linguistique, car, de plus en plus souvent, il sera impossible de préjuger de la provenance d’une personne par la simple sonorité de son nom, échappant ainsi à un éventuel ‘délit de sale nom’, pour faire un parallèle avec d’autres phénomènes. De plus, dans ce cas précis, il y a même six ou sept pays (ou nations, parfois) cachés derrière ce ‘géo-patronyme’ très largement européen, voire plus…

30è anniversaire de la disparition de Patrick Dewaere…L’occasion vaut ce qu’elle vaut, mais elle donne au moins l’opportunité d’analyser l’étymologie d’une personnalité connue de tous, et d’aborder des sujets un peu moins consensuels que la Une actuelle des media: «Fera-t-il beau en Juillet?». Car Dewaere, le patronyme, est aussi intéressant que l’était l’acteur, tant d’un point de vue d’usage que d’origine linguistique. L’état-civil du héros des ‘Valseuses’ donne d’ailleurs le tournis: Patrick dit Dewaere a commencé sa carrière en jouant de petits rôles sous le nom de Maurin, alors qu’il s’appelait…Bourdeau. Explication(s).

Bon, dit comme çà, le patronyme n’est pas très sexy, mais tout le monde sait bien qu’il recouvre les deux noms du conglomérat industriel de l’automobile française: Peugeot & Citroën. Pas de doute, il s’agit bien non pas d’un mais de deux noms propres accolés, l’un et l’autre se retrouvant sous les phares de l’actualité syndicale et politique. A l’origine, il s’agit évidemment de sociétés très distinctes qui ont pris le nom de leurs fondateurs, Armand Peugeot et André Citroën; alors, voyons donc d’un peu plus près ce qu’il y a sous le capot -étymologique- de ces gens-là.

Avant la grande giclée olympique à venir, profitons du contexte du Tour de France pour illustrer l’un des principes de l’étymologie: la technique du ‘surnom’, à la base de quasiment tous les patronymes connus, tant il est vrai que ce que nous considérons comme un nom ‘propre’ a jadis été un simple sur-nom (comme on pourrait dire un sur-moi), c’est à dire une façon, le plus souvent spontanée, de héler son voisin ou son ennemi.

L’été se nourrit surtout (sauf catastrophe) de l’actualité sportive. Comme le cas Deschamps (Didier) n’a pas besoin, sans doute, de beaucoup d’explications, nous allons sucer la roue de Thibaut Pinot, benjamin du Tour de France et premier français à remporter une victoire d’étape sur cette édition 2012. D’un point de vue étymologique, il eût été parfait qu’il franchisse (ou franchît) en vainqueur une étape dans les Landes, et pour cause…