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Non, je n’ai pas décidé de mettre un coup de projecteur sur le maitre de la ‘peinture de la violence’, sir Francis Bacon, citoyen britannique obsédé par l’odeur du sang humain (c’est lui qui le disait), et qui ne peignait pas comme un cochon, bien que son nom dise le contraire. Le sujet du jour terrorise ses (ex) compatriotes (il est mort à Madrid en…1992, et non pas au 18è siècle comme on le croit parfois): il s’agit de la pénurie annoncée de bacon -sans majuscule-, autrement dit de ce morceau de longe de porc tout à fait indispensable à la culture anglaise et à la friture matinale. Eh bien, figurez-vous que le nom propre et le nom commun formés sur ce mot saxon ont exactement la même racine; autrement dit, bacon, c’est du lard et du cochon.

«Allez jacter à l’Est», comme disait Jules (César): le gouvernement a donc présenté son projet de budget pour l’année 2013, qualifié de ‘budget de combat’. C’est vrai qu’il va en falloir, de l’ardeur à la bataille, pour les ministres en charge de mettre en musique les restrictions…budgétaires. Et pourtant, étymologiquement, un budget c’est tout le contraire! Les plus passionnés d’entre vous savent déjà qu’il s’agit d’un mot soi-disant anglais, qui est en fait français; qui plus est, il évoque forcément non pas une bourse plate mais au contraire quelque chose de bien rempli. Bref, un budget, c’est forcément gonflé.

Voilà une chronique qu’il a fallu retenir longtemps. Quoi!? Exploiter honteusement l’étymologie et ses doubles-sens sur le dos d’un patronyme facile à faire ‘déraper’? Mais l’insistance du Secrétaire (à ce jour) Général de l’UMP à faire parler de lui mérite qu’on se penche sur l’origine de ce nom ‘en or’, en tous cas étymologiquement parlant. Si la racine et le sens initial sont on ne peut plus simples (mais inattendus), la moindre définition que l’on peut donner au mot français ne manque pas d’ouvrir la porte à un double-sens que chacun prendra (ou non) au pied de la lettre.

Si tout va bien, l’exposition médiatique forcée d’une petite ville du Lot-et-Garonne va permettre de s’apercevoir qu’il fait partie des ‘Plus beaux villages de France’, ce qui, à tout prendre, sera plus utile pour le tourisme local que le procès qui vient de s’ouvrir au Tribunal de Bordeaux sous le nom « des Reclus de Monflanquin ». On y juge en effet une histoire d’escroquerie (au moins) qui a permis à un personnage indélicat de séquestrer, puis de délester de plusieurs millions d’euro une famille «de nobles locaux» (comme dit la presse). Ainsi arrivons-nous sur le titre quasi-unanime de la Une des journaux: «l’affaire de Monflanquin». Dis monsieur, c’est où, Monflanquin?

La reconversion ministérielle réserve donc bien des surprises: on apprend, en même temps que la création de la nouvelle chaine de télévision D8 (groupe Canal +) qui émettra début octobre, qu’une armada de journalistes et personnalités feront partie des présentateurs (-trices) de la-dite chaine. En tête de gondole, Cyril Hanouna, Philippe Labro, Laurence Ferrari, Audrey Pulvar, et…Roselyne Narquin, épouse Bachelot, le bonbon rose des gouvernements Raffarin (elle est ministre de l’Ecologie et du Développement Durable), Fillon 1 (ministre de la Santé) et Fillon 3 (Solidarité et Cohésion Sociale). Voilà donc Mme la ministre définitivement propulsée devant des caméras qu’elle connait et séduit depuis longtemps, confirmée par la réussite médiatique ultime: avoir sa marionnette chez les «Guignols». Ce n’est donc pas une ‘pucelle des médias’, bien que son nom…dise le contraire!