
Non, je n’ai pas décidé de mettre un coup de projecteur sur le maitre de la ‘peinture de la violence’, sir Francis Bacon, citoyen britannique obsédé par l’odeur du sang humain (c’est lui qui le disait), et qui ne peignait pas comme un cochon, bien que son nom dise le contraire. Le sujet du jour terrorise ses (ex) compatriotes (il est mort à Madrid en…1992, et non pas au 18è siècle comme on le croit parfois): il s’agit de la pénurie annoncée de bacon -sans majuscule-, autrement dit de ce morceau de longe de porc tout à fait indispensable à la culture anglaise et à la friture matinale. Eh bien, figurez-vous que le nom propre et le nom commun formés sur ce mot saxon ont exactement la même racine; autrement dit, bacon, c’est du lard et du cochon.