
Celui que la presse gaulliste surnomma en son temps «le survivant de l’Annapurna» vient de disparaître, à l’âge de 93 ans. Alpiniste renommé puis homme politique, ce fut l’un des premiers à inaugurer la future longue liste des ‘sportifs-ministres’ entrés dans la carrière après un record ou un événement majeurs, et donc probablement qualifiés pour gérer une administration d’Etat. L’exploit auquel Maurice participa provoqua l’engouement des lecteurs de magazines des années 50, à grand renfort de clichés noir-et -blanc reconstitués et de récits dont on apprendra plus tard qu’ils furent sans doute écrits avant même la réalisation de l’ascension. Faut-il y voir un geste d’autorité royale de la part de Mr Herzog? Etymologiquement, ce serait presque…logique.