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Tout l’a presse l’a présenté comme le trublion des récentes consultations nationales italiennes, Beppe Grillo est devenu la ‘bête noire’ de la classe politique romaine. En fait, il serait plus juste de parler d’un insecte indésirable qui fait entendre sa voix stridente dans la vie politique, car le patronyme du ‘Coluche italien’ (ils avaient tourné un film ensemble, «le Fou de Guerre», en 1985, comme quoi…) risque de grésiller encore longtemps dans la tête des électeurs transalpins. Et pour cause…

Elle a frappé à peu près partout cette semaine: austérité dans les médias, qui n’ont pas fait preuve de beaucoup de créativité pour mettre à la Une un patronyme dont l’analyse étymologique vous eût réjoui; austérité dans l’économie bien sûr, à longueur de commentaires qui prouvent la richesse de la langue française en alternant uniquement avec ‘rigueur’ pour décrire l’année à venir; et enfin austérité dans les déclarations d’un ministre qui a déclaré «…ce sont les choses que nous avons dit…»*, ce qui témoigne de la qualité de l’enseignement du français dans nos écoles (nationales d’administration), car ce ministre, c’est celui de l’Education Nationale!

Il serait trop facile de gloser sur l’affaire en cours, déjà évoquée ici il y a quelques jours pour expliquer l’étymologie de Findus et celle de Spanghero…En effet, la langue français abonde d’expressions plus ou moins faciles qui mentionnent, selon le besoin, le cheval ou le boeuf, richesse documentaire (mais pas forcément littéraire) dont se sont abondamment servis les médias. A la Une des journaux (presse écrite ou tv), on a vu des ‘L’étalon dans l’estomac’, des ‘Suivez le boeuf’ et autres ‘L’affaire galope’, etc. Sans compter les ‘Coup vache pour la filière bovine’ et autres ‘Les producteurs passent du boeuf à l’âne’, puisque ce dernier animal a également été cité. En faisant abstraction de l’ignorance totale dans laquelle aurait été tenu le consommateur si Findus lui-même n’avait pas pris l’initiative d’effectuer des tests (Qui avait détecté le changement, au goût?!), voici un petit rappel concernant l’ADN (linguistique!) des-dits animaux suspects.

L’actualité du jour manifeste dans les rues (normal, pour les Goodyear), occasion intéressante pour éclairer un tout petit peu l’origine -et aujourd’hui, plutôt l’histoire- de l’entreprise qui porte ce nom. Or, si 2013 n’est pas particulièrement une…bonne année pour les employés du fabricant de pneumatiques, y-a-t-il ou non un rapport avec le sens anglais de ce patronyme, que tout le monde comprend assez facilement comme ‘Bonne Année’? Et si oui, pourquoi a-t-on ainsi baptisé une usine de produits en caoutchouc? Parce qu’elle a été créée lors d’une année favorable? Parce qu’elle promettait à ses clients de passer (au moins) une bonne année sur leur train de roues? Eh, finalement…

«Heu-reu-se-ment, il y a Findus, (les choeurs) Finduuus!»…ça, c’était dans les années 80, quand la marque innovait sur le marché français en lançant ‘un nouvel appétit pour ce qui est bon’. Même si elle apparaît à son nom défendant dans l’immension opération médiatique en cours pour une histoire de viande de cheval à la place du boeuf, passons un peu cette marque au micro-ondes de l’étymologie pour en découvrir l’origine; oui, les marques commerciales aussi ont une histoire, et leur nom n’est pas dû au hasard. D’ailleurs, prenez quelques secondes avant de continuer à lire, et cherchez quelques explications possibles…