
Il y en a un qui de la chance, c’est l’ex-président de la République puisque, pour sa mise en examen en cours, il bénéficie non pas d’un (comme son avocat aime à le simplifier systématiquement) mais de trois juges, qui ont pris ensemble la désormais explosive décision de justice. En période de crise, trois pour le prix d’un, çà ne se refuse pas. Or, il ne vous a pas échappé que le magistrat spécialement mis en avant par les médias s’appelle Gentil, perche tendue idéale pour quelques journaux pas toujours bien inspirés qui n’ont pas manqué de titrer ‘Gentil, le méchant’. Voilà l’exemple-type de la mesquinerie de cour d’école, totalement à l’opposé d’une étymologie qui permet de connaître le véritable sens de la racine d’un mot. Lequel va beaucoup plus loin en l’occurrence.