Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

C’est le nom du déjà-futur-regretté* entraineur de l’équipe de football du Paris St-Germain (pour ceux que le sigle PSG signifierait davantage ‘Prêt Sous Garantie’), et l’étymologie de son nom est quasiment aussi riche et équivoque que les diverses vraies-fausses rumeurs qui accompagnent puis démentent son départ pour Madrid. Bref, carton jaune pour Carlo, même s’il n’y aura pas assez de place au verso pour écrire toutes les versions de son patronyme. La seule certitude concerne la provenance de la souche familiale (si l’accent du bonhomme en conférence de presse laissait encore quelques doutes), à savoir l’Italie, quelque part entre Bologne et Milan. Mais encore?

C’est un gamin sautillant d’âge respectable dont nous parlons aujourd’hui, puisqu’il s’agit d’un des plus célèbres personnages de bandes dessinées, le bien-nommé Spirou, dont la houpette dorée et la livrée rubiconde n’échappent plus à personne. Créé juste avant la Seconde Guerre Mondiale par le dessinateur…français Robert Vetel, cet emblème de l’hôtellerie belge -et même plus spécifiquement wallonne- va subir quelques avatars dans le dessin de sa silhouette, et ce, sous la mine de différents artistes. Vous savez déjà peut-être que son nom a un rapport avec l’écureuil (belge, toujours), petit animal familier qui cache bien d’autres aspects, en tout cas étymologiquement…

Il serait bien malvenu de faire le moindre commentaire sur la sonorité du nom de la passionaria des clubs gays parisiens (!) des années 90, une chroniqueuse mondaine (je n’ai pas trouvé la rubrique professionnelle au répertoire des métiers) qui s’est choisie un pseudonyme avec un prénom pour le moins…réfrigérant, dans un jeu de mots un peu ‘barge’ qui renvoie directement à une autre blonde, pas forcément moins allumée à certains moments. Il n’empêche, l’objet de cette rubrique étant de vous faire partager le plus linguistiquement -et donc objectivement- possible l’étymologie des noms, il est stupéfiant, une fois de plus, de constater à quel point le vrai sens des patronymes réserve des surprises, même cachés derrière un pseudonyme.

Y’a d’la joie, pour les passionnés d’un chanteur amateur présenté sur une scène de Marseille en 1937 comme le ‘fou chantant’, car toute la France va bientôt raviver la nostalgie en fêtant dans de multiples expositions le centenaire de la naissance du narbonnais. Lui est effectivement né audois en mai 1913, mais la souche familiale vient de la région lyonnaise, où les ancêtres lointains des Trenet avaient probablement une activité de rue, que nous allons essayer d’expliquer sans trainer.

Aujourd’hui, brève incursion dans la toponymie (l’étude des noms de lieux), en s’appuyant sur une actualité récente qui a fait découvrir à la plupart d’entre nous l’existence de la commune de Sequedin, propulsée à la Une pour des histoires d’établissement carcéral quelque peu poreux. Voilà une occasion (de se faire la) belle pour se pencher sur l’origine de cette petite ville de l’ouest lillois, dont la création remonte à l’occupation romaine mais qui n’apparait sous le nom actuel qu’au 12è siècle. Qui c’est, quedin?