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«Evénement historique» on ne sait pas, mais médiatique c’est sûr. Pour l’instant, la célébration du premier  »mariage gay » est toujours dans l’actualité; reste à savoir pour combien de jours, d’heures ou de minutes (consultez vos journaux dans quelques temps). Après le choc des images, voici le poids des mots, car pourquoi ne pas s’arrêter quelques instants sur l’étymologie du nom des nouveaux époux, lesquels ont déclaré ipso-facto vouloir conserver et donc accoler leurs deux patronymes dans l’hypothèse -très probable- d’une descendance adoptée. Décidément, un petit pas pour ces hommes mais sans doute un grand pas pour la modernité. Parlons donc d’Autin (*) et Boileau, qui semblent l’un et l’autre bien illustrer l’heureux événement en question.

Je ne connais pas la taille qu’avait Paul Robert, mais c’est probablement l’une des rares personnalités françaises à être à la fois Petit et Grand, grâce à l’héritage lexicographique qu’il a laissé, en lançant, au début des années 1950, les versions des dictionnaires qui le feront passer à la postérité (et, éventuellement, hériter à la Poste, comme disait un humoriste). Robert? ‘Robèèrt’ criaient les personnages de Boulevard au théâtre, accentuant le caractère moqueur d’une finale un peu passée de mode, pour ne pas dire ringarde…Or, d’un point de vue linguistique, les Robert étaient de vrais ‘people’, comme on dit aujourd’hui.

Il y a donc 70 ans se tenait le premier Conseil National de la Résistance (27 mai 1943). A partir de ce début juin et pendant encore quelques semaines, le héros de vos pages d’actualité sera une figure de l’Histoire, Jean Moulin, enfant bitterrois torturé à mort par le Gestapo le 8 juillet de la même année. Moulin, patronyme d’un futur commissaire télévisé, c’est à l’origine le surnom d’un homme qui ne brassait pas l’air pour rien, et qu’on ne roulait pas facilement dans la farine.

« Lagarde ne se rend pas »…Commentaire quasi-unanime des médias télé après la mise en statut de « témoin assisté(e?) » de l’ex-ministre française dans l’affaire Tapie. Il s’agit évidemment d’un clin d’oeil (plus ou moins référencé, d’ailleurs) à la phrase attribuée au général Cambronne à l’issue de la bataille de Waterloo: « La garde meurt -ce qu’à Dieu ne plaise pour Christine, sauf politiquement peut-être- mais ne se rend pas!’. Juste avant l’interjection définitive du fameux mot en cinq lettres qui a fait passer le militaire nantais à la postérité.
Si vous avez raté l’épisode précédent (mai 2011), profitez de ce retour d’actualité pour lire l’étonnante aventure d’une famille Lagarde alsacienne, plusieurs fois chahutée par l’Histoire. Etymologiquement bien sûr. (tapez Lagarde en haut à droite)

joseph le moustachu nous a quittés. Oui, Joseph, et non pas Georges, car il est bien né (en Egypte) Giuseppe Mustacchi, nom de baptême et orthographe à l’italienne mais de descendance grecque, d’où ce ‘Georges’ tout à fait agricole, suivi d’un ‘Moustaki’ qui ne laisse que peu de doute sur l’étymologie de son patronyme: il n’y avait qu’à regarder son visage pour comprendre. Malgré tout, l’un et l’autre des éléments de son état-civil méritent qu’on s’y attarde un peu plus clairement.