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Le mot du jour est tout à fait inattendu, mais il fait partie du ‘top 10’ des termes les plus demandés sur un moteur de recherche bien connu. Franchement, on ne voit pas pourquoi, et tout lien avec une manifestation sportive mondialement célèbre n’est probablement que pure coïncidence. Il n’empêche, ce dopage est intéressant -linguistiquement parlant- car il fait partie d’une liste assez importante (1) de sons puis de mots dont le sens a été complètement inversé, selon un phénomène qui se produit soit au fil des siècles (dans les récentes chroniques: déluge, galant, gentil), soit en passant d’un pays à l’autre (souvent entre anglais et français, et réciproquement)…

La chose fait polémique, la désormais controversée e-cigarette ou cigarette électronique, est en effet déclarée sans danger par les uns, mais bannie des lieux publics par les autres; tout comme la chose, le mot n’est pas moins suspect, et pour tout dire assez ridicule, surtout si on doit l’inscrire dans la lignée de feues (si j’ose dire) les cigarettes et autres pipes, comme nous allons le voir autrement plus viriles, y compris étymologiquement. Car le papotage médiatique qui entoure ce vapotage atmosphérique et fait papoter les vapoteurs attire forcément l’attention sur ce néologisme, auquel il n’est peut-être pas risqué de prédire une disparition rapide, sans doute attendu au coin d’une future page de dictionnaire par un terme ‘anglais’ qui fera forcément moins ringard, à défaut de rendre l’objet moins nocif.

L’actualité est au Tour de France, et, avec son retour, les traditionnelles polémiques pré-pendant-post course. Cette année, le nom à la Une est celui du champion français sujet de cette chronique (mais objet de toutes les suspicions), un homme du Sud-Sud-Ouest en général, puisque les Jalabert et leurs variantes ont comme berceau géographique au fil du temps les actuels départements du Gard, de l’Hérault, ou du Tarn (comme de par hasard, notre coureur est né à Mazamet). Il s’agit d’un patronyme qui descend de loin, et pas seulement en roue libre, puisque, comme beaucoup d’autres mots terminés par -bert (Albert, Robert, Gilbert, Philibert, etc), il s’agit d’une combinaison de termes venus du Grand Nord, époque pré-Charlemagne.

«Apocalyptique, dantesque», bref, c’est le mot ‘déluge’ qui est le plus présent à la Une des journaux (presse et télé), pour qualifier les inondations qui frappent de nombreux sites en France. Indépendamment de la gravité des situations pour ceux qui y sont…plongés, il n’empêche que le mot utilisé est une exagération manifeste, car, depuis le début du 12è siècle, le terme est quasiment réservé à ce passage de la Bible qui raconte les effets de la colère divine sur l’hydrographie de la planète, comme quoi la montée des eaux, çà ne date pas d’hier. Ce serait même carrément antédiluvien…

C’est l’homme dont aura assez peu parlé au regard d’une performance engloutie par les flots de millions alloués à un ex-homme d’affaires (avec un ‘s’, précisément), car le navigateur a pulvérisé le précédent record de traversée de l’Atlantique Nord à la voile en solitaire détenu jusqu’alors par Thomas Coville. New York-Le Cap Lizard en à peine plus de cinq jours, voilà de quoi rendre jaloux (1) les mânes du désormais sous-marin Titanic, dont on ne saura jamais quel temps il aurait mis réellement lors de cette liaison inaugurale, et pour cause. En tout cas, Francis a de quoi se réjouir. Forcément!