Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

A défaut de personnalité émergente dans l’actualité, au patronyme suffisamment connu et pas encore analysé dans ces chroniques, faisons à nouveau dans le ‘commun’ avec un nom devenu une sorte de rituel dans la vie politique française: «l’Annonce faite aux marris» (de l’emploi), celle qui concerne les sacro-ceints (par les statistiques) chiffres du chômage. Total, partiel, de longue-durée, indemnisé ou pas, le chômage a surtout ‘des chiffres’. Je vous propose donc un petit travail (non rémunéré): avant d’aller plus loin, réfléchissez quelques secondes pour deviner d’où peut bien venir cette idée de ‘chômer’.

Dans son derniers sketch, Muriel Robin a raison: «pour poser un lapin, il faut y aller», et c’est exactement ce que font actuellement les ingénieurs chinois, qui s’apprêtent à envoyer un lapin sur la lune. Celui-ci s’appellera ‘Lapin de Jade’, et, même s’il sera entièrement mécanique, il fait référence à un animal mythologique censé avoir son pied-à-terre sur le satellite terrestre. Profitons de la fusée pour explorer l’étymologie de ces deux mots, beaucoup moins communs qu’il n’y paraît.

Un ingénieur qui s’évade d’Afrique, un tireur qui menace Paris, des bonnets rouges qui manifestent, et des joueurs de foot qui marquent des buts…On vous l’a sans doute caché, mais il y avait dans l’actualité récente la Transat Jacques Vabre. Il s’agit d’une course à travers l’océan atlantique jusqu’au Brésil, dont le premier monocoque a passé la ligne d’arrivée dimanche dernier, dix-sept heures seulement après avoir quitté Le Havre (en gros, le même temps qu’il fallait il y a exactement un siècle pour rallier la Normandie au Pays de Galles!). Voilà qui mérite bien un petit coup de projecteur étymologique: le tandem vainqueur s’appelle Jean Le Cam et Vincent Riou. Bretons, forcément bretons…

Il est, lui aussi, d’origine autrichienne et fils d’un Léopold, mais ne s’appelle pas Mozart. Georges Lautner était un cinéaste français, né à Nice de (grands-) parents viennois émigrés en France. De fait, le nom fait partie de cet immense répertoire de source germanique, un vivier de racines issues des nombreuses tribus qui ont habité (envahi?) toute l’Europe entre les 5è et 10è siècles après JC, renvoyant progressivement l’Empire Romain au fond de sa botte. A l’époque, nos moustachus de cousins (forcément, puisqu’ils sont Germains) n’ont pas laissé d’enregistrements sonores de leurs virées touristiques, mais ils devaient faire assez de bruit pour qu’on les taxe parfois de ‘gueulards’. C’est exactement le cas de notre Georges…

C’est probablement le pire paradoxe auquel ait à faire face un Ministre délégué, Chargé des Transports, du Tourisme et de la Mer: une opération-escargot destinée à bloquer la circulation automobile a provoqué un accident (mortel) par…excès de vitesse, probablement dû à une faute d’inattention lors d’une intervention. Alors que la sécurité routière fait partie des prérogatives d’un des membres du gouvernement les plus discrets, ce n’est peut-être pas la seule surprise liée à son patronyme, du moins étymologiquement.