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Pour terminer cette (première) grande quinzaine sur l’étymologie des marques, nous allons passer un savon à quelques souvenirs, peut-être réservés aux plus anciens. En effet, il y a quelques années (disons, presque un siècle!), l’une des visages les plus connus du pays se trouvait sur les murs, avec deux particularités: d’une part, ce n’était pas une affiche mais bien souvent une peinture; d’autre part, ce n’était pas une photo (vu l’époque), mais un dessin. Un dessin représentant un beau bébé blond et joufflu, riant dans un bain plein de bulles, grâce à un savon appelé “Peau Douce”…Vous y êtes? Le savon en question est le produit-phare de la société Cadum, dont le nom a traversé le temps pour une ou deux raisons assez inattendues, et qui n’ont rien à voir avec la toilette corporelle.

Pendant cette série qui ouvre l’année avec l’étymologie des grandes marques, je vous mets quelques noms de l’actualité au frais (1), il est donc normal d’aborder aujourd’hui le plus froidement possible l’histoire de cette invention dont le moteur génère souvent beaucoup de…chaleur, mais surtout d’erreurs de langage. Car, en réalité, ce dont il est question maintenant est le réfrigérateur, ‘Frigidaire’ devant en principe toujours s’écrire avec une majuscule puisqu’il s’agit d’une propriété commerciale. Ciel, Frigidaire serait-il le nom de son inventeur? Voilà qui ferait froid dans le dos (2)…

…la fermeture, pas le gâteau au chocolat! L’idée m’est venue de rajouter ce coup de foudre étymologique en entendant parler récemment une journaliste qui débattait, à propos d’«Yves Saint-Laurent» (actuellement sur les écrans), de l’esthétique des fermetures Eclair et non pas éclairs justement, disait-elle dans une pensée…fulgurante. Manque de chance: l’origine de ce qui est devenu une marque commerciale a bien un rapport direct avec la décharge électrique céleste et non pas avec le nom de son créateur.

Mais si! Il n’a pas gagné le titre du Meilleur Joueur de l’année, mais le (gros) chèque de son sponsor (de chaussures): Lionel est le concurrent direct de Cristiano Ronaldo (forcément vainqueur puisque chaussé par Nike (1), côté boite à escarpin des pelouses aussi. En voilà une marque originale, une histoire à trois bandes comme vous le savez, et que personne ne songerait à mettre en rapport avec le billard. Alors, Adidas, ça vient d’où, dis Daddy?

«Si vous parlez de ‘La Redoute’, expliquez aussi ‘Les 3 Suisses’» (c’est fait) m’avait écrit un fidèle lecteur. Cette fois, parité oblige, c’est une lectrice du Canada, qui vient de retrouver l’archive* sur le nom des Panzani (les pâtes), et qui m’enjoint donc de parler de ce très insolite ‘Lustucru’ français, et qui éveille toujours une phonétique inconsciente mais toujours terrible: en effet, au pays du sirop d’érable, Lustucru, en plus d’être un dévoreur d’enfants en France, est un personnage de contes, surnom d’un malheureux ‘Loup qui pue’, en raison d’une haleine fétide! Analysons donc la racine de ce mot. Mais si vous ne trouvez pas son étymologie tout de suite, autant donner votre langue au chat (qui pue moins?) avant de vous jeter dans la gueule…du loup.