Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

C’est la marque qui aura…marqué ces derniers jours d’avril: la société de mécanique lourde -productrice, entre autres, du TGV- a vu son département ‘Energie’ faire l’objet d’une offre d’achat. «Dommage, pour une jeune entreprise nationale de pointe», ai-je entendu récemment, probablement à cause de la médiatisation -réductrice- de l’image du train en question. Or, c’est exactement le contraire: sur tous les plans, industriel mais surtout étymologique, Alstom est une histoire qui a plus d’un siècle! Avant de cliquer sur le suite, sauriez-vous deviner l’origine de son nom? Allez, je vous aide: auparavant, la société s’est appelée Gec-Alsthom; ou Alsthom Atlantique (1976) ou simplement Alsthom (1932)…Alors, vous avez trouvé?

Dans l’année liturgique, c’est le «week-end de la Miséricorde» (retenez bien ce mot!), celui pendant lequel on aura procédé à l’inscription au calendrier catholique de deux petits nouveaux (je n’ai pas dit jeunes), Jean XXIII et Jean-Paul II, le premier dans la session de juin, le second dans celle d’octobre. Bon, vu le nombre de saints ‘nominés’ pendant deux millénaires, il faudra quand même partager l’espace avec d’autres vétérans de la canonisation; mais après les deux étapes d’ascension que sont la vénération et la béatification (1), être canonisé représente une sorte d’arrivée finale sur les Champs-Elysée(n)s (2), ce territoire mythique que les Anciens appelaient également «L’Ile des Bienheureux», séjour réservé à ceux qui avaient mené une vie vertueuse sur Terre…C’est exactement ce qui vaut à nos gens(-Paul) l’apparition au ‘Hall of Fame’ catholique. Soit, mais reste quand même la question: que vient faire dans cette histoire une pièce d’artillerie lourde?

A l’occasion du ‘NetMundial’, sommet international qui réunit plus de 80 pays au Brésil pour réfléchir aux principes de gouvernance et à l’avenir des internets (beaucoup plus divers que l’Internet), un chroniqueur télé a répété à plusieurs reprises la nécessité de contrôler les «outiles» informatiques. Un vieux monsieur, encore marqué par son enseignement primaire corrézien? Ou un homme naturalisé de fraiche date, pas encore tout à fait familier de la prononciation ‘française’? Pas du tout! Ce serait même plutôt la bonne orthographe, du moins étymologiquement.

Vous ne connaissez peut-être pas la députée PS du Tarn-et-Garonne, qui vient de rencontrer le Premier Ministre et porte pourtant une charge importante actuellement, celle de ‘rapporter’ le budget à l’Assemblée Nationale, en y faisant figurer les mesures de son parti pour améliorer le plan d’économie en cours (à quelques milliards près). C’est une charge visiblement trop lourde pour une femme, puisque la majorité des médias l’ont gratifiée de…’député’ (au masculin), en qualité de ‘rapporteur’ (idem!), comme quoi la parité linguistique n’est pas toujours facile.

Pas de grand événement (donc de chronique) en ce week-end pascal. A l’intention des nouveaux lecteurs de ce site, petit rappel sur l’étymologie de la fête de Pâques (si vous n’avez pas encore d’overdose d’explications télévisées sur le lapin, le chocolat et les cloches), en tapant…Pasqua, dans le champ de recherche en haut à droite de cette page. Cà vaut le voyage (à Rome)!
Seul héros de l’actualité: le pauvre ex-ministre Benoist, dont le numéro de portable est lui aussi Apparu dans le grand-public: soyez sympa, lisez sa chronique, éditée du temps de ses fonctions en août 2011, en faisant…apparaitre son nom dans le même espace. Bonne semaine à tous!