Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

Honoré de son vivant par l’ouverture d’un musée consacré à son oeuvre, le peintre et sculpteur français, et plus précisément ruthénois (*), est reconnu comme ‘le maitre du noir’. Mat, brillant, brossé, en relief, en creux, le noir a des nuances insoupçonnées, si tant est que vous ayez le temps (ou l’envie) de philosopher un peu sur le sujet et surtout que vous soyez ouvert à l’art abstrait. Dans le cas contraire, ne culpabilisez pas, cela vous…soulagera peut-être, bien que le mot n’ait vraiment aucun rapport avec l’artiste.

Roland-Garros 2014: c’est manifestement la bonne année pour le nouveau roi du tennis mondial. Enfin, nouveau, pas tant que ça étant donné que le joueur serbe tape la baballe depuis l’âge de quatre ans, et que c’est loin d’être un petit-nouveau sur le circuit, sauf étymologiquement parlant. Hélas, si ses performantes sur le court ne souffrent aucune contestation, il faut vraiment monter au filet pour s’attaquer à l’étymologie de son nom, que j’aurais d’ailleurs dû écrire en alphabet cyrillique (allô, Mr Open Office?) et non pas en latin, histoire de respecter la version originale, et sans oublier un accent sur le ‘c’ final.

Mis à part le barbarisme qui prétendrait accorder un prénom au pluriel, c’est le triumvirat de l’actualité de l’année qui a bénéficié du même choix de baptême: Cahuzac / Kerviel / Lavrilleux (*). Coïncidence (?): ils ont tous un rapport avec des histoires d’argent, pour des raisons et à des degrés divers, mais ce serait plutôt des hommes en or, du moins étymologiquement.

C’est l’homme qui a (quasiment) ‘craqué’ sur un plateau tv, visiblement pris dans la spirale d’une affaire de comptes supposés insincères, lors de la dernière campagne présidentielle du candidat de l’UMP. Funeste période pour la (et les) politique(s), surtout quand il est question de passer de l’ombre à la lumière: notre Jérôme, à peine élu député européen moins de vingt-quatre heures auparavant, risque d’être fauché en pleine croissance car, étymologiquement, il va forcément apporter un certain renouveau au paysage. La preuve.

En hommage à nos lecteurs d’Outre-Quiévrain de plus en plus nombreux, et surtout au Premier Ministre d’un Royaume qui vient de lui consacrer des funérailles nationales, coup de chapeau à cet homme politique belge d’origine toute française (il est né à Montpellier et mort dans le Morbihan), sauf étymologiquement. En effet, familier du vocabulaire flamand ou pas, voilà un patronyme qu’on ne peut pas confondre avec de l’occitan mais dont l’analyse facile permet de rappeler quelques notions simples d’onomastique.