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C’est l’un des petits nouveaux de l’édition annuelle des dictionnaires, événement qui permet aux médias de faire oeuvre d’orthographe au moins une fois tous les douze mois. Parmi quelques ‘vapotage’ (1) et autres selfie (2), cyber-attaque ou zénitude (3), se trouve donc ce # (hashtag), autrefois réservé aux bulles des albums de Tintin pour exprimer, avec quelques autres symboles, les imprécations du capitaine Haddock contre les bachi-bouzouks. Mais d’où vient vraiment ce signe tranchant?

Il y a plusieurs Schneider ou Schneiderman(n) dans l’actualité en ce moment. Et c’est aussi une marque mondialement connue, mais quel est son sens, et pourquoi? Tout le monde est persuadé qu’il s’agit d’une entreprise allemande: les français, flattés qu’ils sont d’avoir confié leurs équipements électriques à la robustesse et à la fiabilité germaniques; les allemands, parce que, cela ne fait aucun doute, il s’agit d’un nom – et donc d’un mot – qui ne peut être qu’originaire de leur pays.

Vous trouverez son surnom dans tous les journaux (spécialisés): «L’homme qui tombe à pic», allusion aux prouesses télévisées de l’acteur Lee Majors dans les années 80, qui jouait le rôle d’un cascadeur de cinéma arrivant toujours à dénouer les situations les plus inextricables. Le drame du moment concerne la blessure du gardien de but de l’OM Steve Mandanda, désormais forfait pour un petit concours de foot qui aura lieu dans les jours prochains au Brésil. Même si vous n’êtes pas fana de pugilats de tribunes arbitrés par une armée de CRS, il n’empêche que le nom de l’heureux remplaçant élu va vous donner des couleurs, et pour cause.

…et plus précisément le retour d’Italie, en ce mois de mai 2014. L’homme qui valait 4,9 milliards d’euros (désormais non remboursables) revient de Rome, alors qu’il était déjà immortel, puisque la Justice française du 21è siècle avait envisagé sans rire qu’on puisse rembourser une dette sur 170.000 années…On cherche encore une banque qui accepte un plan d’amortissement sur une échéance équivalente. En fait, le Jérôme est têtu, forcément puisqu’il est…breton!

C’est donc l’australienne Mary la Gamine (ou, si vous préférez Nicole Kidman, en v.o) qui a ouvert le dernier Festival de Cannes, avec la projection d’un ‘roman de vie’ (en français: biopic) consacré à Grace Kelly, dite Grace de Monaco. Le film est assez critiqué par la famille princière (qui confirme ne pas l’avoir vu), mais il faut dire qu’avec un nom comme Kelly, difficile de rester calme: il s’agit en effet d’un adjectif d’origine irlandaise qualifiant quelqu’un d’agressif ou de querelleur; quand ce n’est pas -selon les voisins anglais- une déformation du verbe ‘to kill’ (tuer). «Grac(ieus)e La Tueuse», même Hitchkock n’aurait pas osé en rêver! Mais intéressons-nous à cette occasion à ce territoire glamour et pourtant si peu paisible, en tout cas étymologiquement parlant.