Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

La Une de l’actualité répète le nom du (futur ex?) maire de la commune d’Hayange (Moselle), au sujet d’une anomalie présumée dans ses comptes de campagne. L’homme porte un nom tout à fait cohérent avec sa région d’origine, et, qu’il soit entendu par des résidents de l’Est de la France ou d’autres plus lointains, les commentaires -pas toujours légers- sur les réseaux sociaux sont souvent les mêmes: «malgré son nom, cet homme n’est pas un ange» (comme disait Maë West dans son plus célèbre film*). Or, les choses sont plus probablement plus pointues que cela; et pour cause…

Après la précédente chronique sur les foies gras Labeyrie, déferlement de protestations (amicales) de la part de lecteurs habitant le Périgord Noir, terre sarladaise qui donna naissance à «l’Autre Dynastie» de conserveurs médiatiques (jambons, cassoulets et plus si affinités), honorable maison fondée à la fin du 19ème siècle (vous savez lire), par un…instituteur gourmet, qui mettait en conserve ses pâtés de gibier à la truffe, puis les fameux foies gras. J’espère que je n’ai oublié personne; ne me jetez pas la pierre, bien que…

C’est problablement le nom propre le plus commun dont vous entendrez parler pendant cette période dite ‘de Fêtes’, ne serait-ce que dans les spots de publicité à la télévision. La marque qui apparaît porte le nom d’un certain Robert, commerçant (et non pas éleveur) landais qui réussit, en 1946, le tour de force de faire distribuer ses bons produits en ‘grandes surfaces’ (de l’époque). Or, pas question alors de foie gras ou de saumon, mais de cèpes et bécasses. D’ailleurs, Labeyrie n’a rien à voir avec le foie gras, du moins étymologiquement…

C’est le rapport annuel du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel qui risque de créer des pépins ou de faire avaler un noyau à l’actuel président de France Télévisions. Peu importent les détails de l’opération politique (au sens étymologique, bien sûr) qui perturbe régulièrement la situation des responsables des chaines françaises, cherchons plutôt à décrypter ce nom a-priori impossible à prononcer pour la majorité des téléspectateurs français, sauf si vous regardez les programmes du côté d’Ingolsheim. Et pour cause.

La libération du ‘dernier otage français’ au Mali a dédicément bien compliqué la vie (et la diction) des journalistes de radio et de télévision, qui ont sans cesse dû choisir entre une provenance russe (‘lazarévitch’) et…islandaise (‘lazarévik’). Dans la réalité, vous savez sans doute, si par exemple vous avez vu le témoignage de sa mère, que ce patronyme vient d’une souche serbe (en fait, serbo-croate, linguistiquement parlant). Mais encore?