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C’est le moment où jamais de foncer dans la mêlée des patronymes rugbystiques, en commençant par celui du capitaine (âge, 34 ans, à ce jour de choc qualificatif contre l’Irlande). Le moindre jeu de mots sur son nom aurait donc davantage dû l’orienter, toujours dans le sport, vers le saut en hauteur (ou triple), puisque l’analyse du mot est transparente: l’ancêtre de Thierry venait forcément du-sautoir. Mais pas de quoi planer…

Ne vous trompez pas sur le prénom du chanteur de ‘la Ballade à Sylvie’ (1), américanisé comme c’était la mode dans les années 60 (Jean-Philippe Smet devient Johnny, Daniel Moine devient Eddy Mitchell, Jacques…Bulostin devient Monty -si, si, il a existé- etc). Notre Lenny s’appelle en réalité Joaquim Leni (2), dont nous reparlerons à la fin.

Turbulences dans le ciel mais surtout sur le sol d’Air France, dont certains dirigeants mouillent la chemise (au point de se la faire déchirer), sous le regard d’un président-directeur-général jusqu’ici davantage épargné et moins médiatisé que certains de ses prédécesseurs. Dans la situation actuelle, il va être forcément chargé de donner…des gages aux hordes des syndicats. Coïncidence sonore facile? Pas tant que ça, car sous une apparence patoisante, c’est peut-être le passeport adéquat pour comprendre ce nom.

Vu le nombre et le type des sponsors (en bas de l’affiche), vous ne pourrez pas l’éviter dans les semaines qui viennent, quel que soit le media. Alors, pour ceux qui n’étaient pas -encore – là en avril 2014 (époque de bisbilles d’héritage), l’histoire en vaut la peine, car c’est un drôle d’animal, le Pablo. Et aussi, un immense trésor linguistique à couper le souffle (surtout si vous lisez ces lignes à haute voix), puisque le désormais muséifié peintre espagnol avait pour patronyme complet (accrochez-vous): Pablo Diego Jose Francisco de Paula Juan Nepomuceno Maria de Los Remedios Cipriano de la Santissima Trinidad Martir Patricio Ruiz y…Picasso (ouf). Deux lignes complètes pour littéralement retracer la généalogie familiale sur sa carte de visite; on lui sait gré d’avoir rétréci son blaze en ne retenant que les premier et dernier mots!

Gros succès de la chronique précédente sur Nadine (Morano), dont l’origine étymologique a surpris plus d’un(e) Moreau dont j’ai reçu l’expression d’un étonnement déçu (pour ne pas dire horrifié) par ses racines…Doit-on répéter ici qu’il ne s’agit que de linguistique et d’aucune autre considération (sociale, politique, culturelle, ou tout ce que vous voulez). Toujours est-il qu’il m’est apparu logique (et éventuellement étymo) de consacrer quelques paragraphes aux enragés de ce mot de ‘race’ qui sort de toutes les bouches, avec des haleines diverses.