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C’est une coïncidence statistique sans doute unique (et anecdotique) dans l’histoire de la vie politique française: on dirait que la prochaine élection présidentielle attire certains patronymes aussi sûrement qu’un électron attire un proton ou un neutron, puisqu’on compte une belle série de «-on» chez les candidats en lice, tous partis confondus: par ordre strictement alphabétique, voici donc messieurs Fillon, Hamon, Poisson, Peillon, Macron, Mariton et Mélenchon(*)…

Une personnalité politique, un tantinet radicale et à tout le moins amatrice de bons mots et d’éléments de langage, proposait récemment aux émigrés (ou réfugiés?) entrant dans notre pays «la charte* ou le charter». Il est vrai que l’allitération est idéale pour marquer les esprits (pourquoi pas «la vie ou l’avion?»), et tout est fait, en quatre mots, pour opposer deux choix de vie qui semblent irrémédiablement contraires. Or, étymologiquement parlant, le monsieur qui a osé cette saillie risque d’avoir des surprises…

Nouveau venu dans la (bientôt) kyrielle des candidats à la candidature suprême, l’ex-Ministre de l’Education Nationale (gouvernement Ayrault 1) se présenterait pour effacer d’un coup de chiffon les dissenssions socialistes, avec ou sans passage par les (classes?) primaires. Si tel était le cas, on ne pourrait pas faire mieux, en tout cas d’un point de vue étymologique; car, si vous pratiquez encore l’un ou l’autre de nos patois régionaux, vous avez peut-être déjà deviné la signification du mot…

Difficile d’échapper à quelques lieux-communs quand la gent journalistique se met en émoi autour d’un événement: la déclaration de Manuel Valls à la candidature suprême, annoncée -que dis-je claironnée- depuis son «fief» d’Evry (Essonne), ville et département de la région parisienne dont il fut maire et député…Le mot a une connotation clairement guerrière, et suppose que le héros de l’histoire est allé se retrancher derrière ‘ses’ murailles pour déclarer Urbi (et très peu Orbi) ses intentions -en l’occurrence électorales- afin de dérouler en toute sécurité son programme et/ou son plan d’attaque. Oui, mais étymologiquement?

Petit commentaire rapide, après le sursaut de plusieurs internautes à la lecture d’un article de presse post-renoncement présidentiel de François Hollande et concernant Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur (à cette heure) et ex-porte parole du candidat: il est question en effet de décrire la fidélité de ce dernier sous le qualificatif «d’homme-lige du Président», adjectif très ancien (11è siècle), peu usité, et plutôt…de mauvaise réputation.