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C’est grâce à une mission ministérielle -tardive- en Guyane que vous connaissez le nom de la  »ministre des Outre-Mer » (des quoi?), ex- »Secrétaire d’Etat à l’Egalité Réelle » (ah bon, il y a des égalités irréelles ou sans doute des inégalités réelles), femme politique d’origine réunionnaise et cauchemar des journalistes radio ou tv qui ne savent jamais trop comment prononcer correctement son nom: prudemment à la parisienne, «Barré»; à la bretonne, «Barrech» ou «Bareig»; à la gasconne, «Barretss», alors qu’il (lui) eût été si facile de garder son nom d’état-civil…Couderc.

C’est donc l’homme qui a su faire pleurer (de rire, rassurez-vous – ou regrettez-le, c’est selon) Marine Le Pen, à l’occasion de l’une de ses chroniques radiophoniques matinales. Ce patronyme très campagnard nous est désormais familier, surtout depuis que l’imitateur bordelais l’a porté sur toutes les scènes de l’hexagone; le seul ‘cante…’ que l’on connaissait jusqu’alors s’appelle Cantona, et il n’a rien du tout à voir avec cette racine, même si le barbu de Manchester possède un organe vocal tonitruant (on en reparle plus loin)…Pour l’instant, rien de bien compliqué apparemment: dans ‘canteloup’, il y a bien un ‘loup qui chante’, mais il est loin d’être tout seul…

Intéressant personnage que la femme dont on reparle actuellementg en préparant  »l’anniversaire » de son plus haut fait-d’armes (si l’on peut dire): la loi sur la fermeture de maisons grandes ouvertes et pourtant dites  »closes ». Elle qui, prostituée (mineure!) elle-même, mit tant d’ardeur à devenir aviatrice, espionne, Résistante et enfin…conseillère municipale de Paris (sans jamais être rayée des registres de prostitution), ne restera donc dans l’Histoire que sous un pseudo, car Marthe, fille de brasseur lorrain, est passée par -au moins- trois patronymes…

Bon anniversaire, l’Europe! 60 ans et plus toutes ses illusions, mais le joli mot que voilà; il sonne bien, il est court, doux à prononcer, garni d’étoiles dorées et de mythologie féminine, et pourtant terrible quand on réfléchit un peu à son étymologie. Car Europe (pas encore L’Europe), vous le savez sans doute, est un personnage mythologique, et pas n’importe lequel. Il s’agit d’une princesse (quand même), originaire du…Liban (à l’époque, çà s’appelait la Phénicie), une fille si jolie que Zeus en tomba (comme d’hab) illico amoureux. Or, chez les Grecs, les dieux sont loin d’être parfaits -surtout celui-là- et c’est à ce moment-là que ça se complique…

L’événement du moment en France a un certain poids, artistique certes mais également au sens propre du terme, puisqu’il s’agit de la commémoration du centenaire (*) de la mort de celui que l’on considère comme le père de la sculpture moderne. Même s’il est plus facile de déplacer  »L’homme qui marche » de Giacometti que »Le baiser » sous les arches du Grand Palais parisien, il n’empêche que l’oeuvre du ‘Bouc sacré’ (son surnom, en raison de la…virilité de ses créations) a été à l’origine d’une gloire mondiale. Logique, y compris étymologiquement!