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Pour sa première sortie auprès des soldats en mission au Mali, je ne sais pas si la nouvelle ministre des Armées (oui, le genre est devenu ambivalent) s’en est mis plein la gueule au mess des officiers, mais ce qui est sûr, c’est que cette femme saura probablement faire entendre sa voix, et pas qu’un peu si l’on en croit l’un des -nombreux- sens de son nom, ou plus exactement de celui de son ancêtre, et plus précisément encore de celui de son Guillaume de mari.

Aucune incertitude en ce qui concerne le patronyme du nouveau Premier Ministre, Edouard Philippe: vous avez tous vu ou lu dans un éphéméride que ce ‘prénom’ est, logiquement, un ancien surnom, celui de l’homme ‘qui aime les chevaux’. Phile, du verbe grec aimer, comme le philatéliste, celui qui est amateur (phile) d’un affranchissement de taxe (atéliste); ou comme hydrophile, caractéristique du coton qui aime (absorbe) le liquide (hydro, l’eau)…Par contre, le Secrétaire Général de l’Elysée (« l’inconnu » qui donne la liste des nommés au gouvernement) n’est pas homme à monter sur ses (grands) chevaux, comme se le sont demandé quelques commentateurs qui croyaient avoir entendu -ou avoir affaire à un homophone de- ‘colère’…

On ne peut pas le leur reprocher, chaque peuple a ses habitudes linguistiques (et articulaires, si, si, ça commence par ça!), et donc on apprend que les étrangers à la langue de Molière ont ce curieux handicap qui réjouit tant les français un peu trop casaniers: les ‘autres’, anglo-saxons principalement, n’arrivent pas à dire correctement (= à la française) le nom de notre nouveau président. Autant avec ‘tutu’ pour un Londonien ou ‘aujourd’hui’ pour un Bruxellois, les américains ont, semble-t-il, un gros problème pour enchainer les deux syllabes de ‘Macron’, inévitablement découpé en…Mac’ Ronn, Maqueroon (comme Cameroun) voire…macaron, dont il paraît que c’est le nouveau et plus pratique surnom outre-atlantique.

Bon d’accord, le bonhomme est peut-être un peu « frappé », d’autant que, même si sa revendication de base peut se plaider -à défaut de se respecter- (le droit de s’appeler comme on l’entend, fondamental aux Etats-Unis; exactement comme celui d’immatriculer sa voiture), il semblerait que le bonhomme ne soit pas exempt de certains dérapages. Néanmoins, étymologiquement parlant, pourquoi ne pas considérer ce nom comme banal (avant 1933 au moins)? C’est ce qu’avait pensé un commerçant indien un peu naïf dont vous pouvez retrouver la chronique en tapant « Hitler (vêtements) » dans le champ de recherches (sept.2012). Et pour aller au fond des choses, toute l’analyse précise se trouve dans le sujet « Hitler ‘Adolf ») (oct.2011). Vous allez être surpris!

C’est le titre optimiste de la chanson française au Concours Eurovision de l’année. Joyeuse et rythmée sans doute («Embrasse-moi, dis-moi que tu m’aimes, Fais-moi sourire au beau milieu d’un requiem…») mais un peu morbide, vu que le mot qualifie une oeuvre -littéraire ou musicale- destinée à souhaiter le repos éternel à un défunt! Bon d’accord, il fallait une rime en ‘ème’, et impossible de demander à son amoureux «dis-moi que je suis la deuxième, ou la troisième (mais pas la première)», bref, pourquoi pas «un TeDeum pour mon homme» ou «un Agnus Dei pour mon chéri»?