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L’avenir (du showbizz) dira quelle trace laissera cette «Mercy» dans l’histoire de l’Eurovision, puisque c’est désormais le titre choisi par les Français pour défendre les couleurs nationales lors de la compétition 2018. Majuscule obligatoire, car il parait que c’est le nom de baptême d’une petite réfugiée sauvée des eaux, avec précision obligatoire de nos journalistes, «Mercy avec un ‘y’, rien à voir avec le remerciement». Eh bien si, justement…

«Elle ne s’est jamais aussi bien portée», avec l’usage astucieux d’une forme passive et pronominale à la fois, c’est l’accroche intéressante qu’ont choisie plusieurs médias pour célébrer (du moins, commémorer) le centième anniversaire de cette pièce de sous-vêtements, interviews des propriétaires à l’appui. Toutes féminines évidemment, alors qu’à l’origine, la culotte, pas encore ‘petite’, est plutôt une affaire d’hommes, un raccourci des ‘hauts de chausses’ (les futurs pantalons) créé en 1515, année historique.

Les voici quadruples champions d’Europe depuis la récente compétition à Moscou. « De bon augure pour les prochains Jeux Olympiques d’hiver en Corée », comme disent tous les médias spécialisés ou pas, le couple de patineur(-euse) français a séduit le jury sur le thème de la « Sonate au clair de lune » de Beethoven, en accomplissant un magistral duo sur glace (six secondes en fin de journal, pourtant): un seigneur possesseur de châteaux et une petite-fille de prêtre crétois!

Hommage au ‘cuisinier du siècle’ ou au ‘pape de la cuisine’ comme l’a désigné un célèbre guide gastronomique français, Paul Bocuse dont l’origine est on ne peut plus lyonnaise: savez-vous que sa famille est installée depuis le…17è siècle à Collonges au Mont d’Or, son village natal, à une quinzaine de kilomètres au nord de Lyon, où l’on est cuisinier de père en fils semble-t-il depuis cette époque! Néanmoins, il va falloir faire nous aussi un peu de cuisine étymologique pour trouver l’origine de son nom, laquelle est parfois contestée car il y a beaucoup d’homonymes dans la casserole linguistique.

Le parcours professionnel de ce Brestois suit celui des stades de l’Ouest qu’il a arpentés, Lorient, Rennes, Nantes (puis Marseille et Bastia, personne n’est parfait), pour finir, en tout cas temporairement en tant qu’entraineur, aux Girondins de Bordeaux dont il vient d’être licencié (1). Le malheur des uns faisant parfois le bonheur des autres, il a peut-être subi les effets d’une jalousie cachée, ce qui ne serait pas si étonnant; même si, étymologiquement, cela aurait dû être le contraire…