
Comme quelques autres sportifs à l’état-civil ‘résumé’ (Neymar, par exemple) il s’appelle en fait Egan Arley Bernal Gomez -c’est plus fatigant à dire sans bafouiller sur les plateaux télé- et c’est un pur produit (étymologique) évidemment européen. Normal, allez-vous penser, c’est le cas -hors vestiges autochtones- de la majorité des noms de famille émigrés sur le continent américain, qu’ils se soient implantés dans le nord anglo-saxon ou le sud hispanique. Sauf que là, notre cycliste au teint mat et à la tignasse noir de jais descend de (ou remonte à, s’il préfère la pente) une histoire typiquement germanique et…basque!