Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

Impossible d’échapper -médiatiquement- au mot qui aura été le plus conjugué en ce début d’année, et qui aura permis de  couronner (1) de succès le retour en force du latin dans notre langue puisque ‘virus’ est l’un des quelques ‘-us’ qui ont subsisté tels quels en français. Je m’en vais donc, mordicus, vous faire un laïus dont vous me donnerez quitus.

Il n’a même plus besoin de prénom pour l’éternité (avant de continuer, essayez de lui en donner un?) et, contrairement à ce que l’on croit parfois, ce n’est pas un pseudonyme. Uderzo est bien le patronyme de ce petit garçon, fils d’immigrés italiens, devenu le partenaire définitivement inséparable de Goscinny dans la mémoire française pour avoir fait naitre et vivre d’irréductibles et désormais immortels gaulois. Aussi bien artistiquement qu’économiquement, ce n’était pas un marché de dupes, sauf peut-être étymologiquement…



L’Histoire (de la médecine) dira si le tonitruant infectiologue marseillais et militant convaincu de l’hydroxychloroquine aura (eu) raison de la prudence de la Faculté en traitant ses patients avec la molécule forcément ‘miracle’ pour le premier journaliste venu. Le monsieur est manifestement un homme à poigne et certains prétendent qu’il est pas cool, Raoult. Figurez-vous qu’une fois encore, ce n’est pas un jeu de mots gratuit.

Le virus est dangereux pour les souris, y compris d’un point de vue numérique. En effet, comme un certain nombre d’autres fournisseurs de programmes en ligne obligés de restreindre leurs capacités de débit, le géant américain du divertissement va devoir reporter le lancement de son offre numérique, histoire de ne pas éventuellement surcharger le trafic d’un Internet déjà massivement utilisé. Bonne occasion pour rappeler quelques détails sur un patronyme quasi-magique…

Pas d’enterrement pour Pierrette, pour plutôt pas d’obsèques pour Suzette à cause d’un virus sans éducation, et pourtant l’ex-grande dame du cinéma français eût mérité un adieu plus cérémonial. Celle qui promena son sourire et sa gouaille sur les écrans des années 1950, de son état-civil Suzette (d’où le pseudo) Pierrette Delaire -avec un ‘e’- tournait encore dans les années 1970 avec Louis de Funès (la femme de Rabbi Jacob, la traditionnelle Claude Gensac étant souffrante). Delaire, quel drôle de nom?