Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

…pour alimenter un temps d’antenne largement consacré à la crise sanitaire en cours. Parmi eux, un infectiologue « à la sincérité recherchée » (1) qui n’a la langue ni dans sa poche ni en bois, et qui risque même, selon certains de ses ‘collègues’, d’être perçu comme le poil à gratter de la profession. Y compris peut-être étymologiquement!

Une première approche sonore du mot semble faire de ce patronyme une sorte d’adjectif à la tonalité très méridionale (le son ‘ou’, par exemple); ne resterait donc qu’à trouver ce qui définit ce pialoux, que l’on trouve aussi sous plusieurs orthographes parfaitement homophones, soit Pialou ou Piallou, le nombre de ’L’ ne changeant rien à l’affaire.

En fait, même si la famille de Gilles s’est installée dans le Gard (il est né à Nîmes), le mot a probablement glissé depuis les volcans d’Auvergne puisque c’est dans le département du Puy-de-Dôme que l’on enregistre la plus grande fréquence de ce nom. On peut alors supposer que le terme appartient au répertoire ‘occitan-nord’ (il n’y a pas que Toulouse ou Marseille). Le petit problème est qu’il peut y avoir plusieurs formes de ‘pialou’.

La majorité des étymologistes se rejoignent sur l’idée d’un ‘pilou’ (rien à voir avec la matière de votre tenue du week-end) qui serait une forme patoisante de la ‘pile’ parisienne, au sens de petit tas (une pile de linge). On retrouve la même idée dans le gascon ‘pilàt’, un…petit tas de sable (d’après son origine latine) qui deviendra la dune monumentale que vous connaissez (et ré-orthographiée par Paris, comme d’hab, en un Pyla plus ‘touristique’ et un brin prétentieux). A une voyelle près, le même dialecte utilise le ‘pilo(t)’ pour désigner un tas de feuilles par exemple.

L’allusion pourrait alors concerner, dans un pays de massif volcanique, un sommet montagneux ou un piton rocheux, si l’on prend le mot dans les grandes dimensions. Plus modestement, certains penchent plutôt pour une grosse pierre (type petit menhir), une sorte de borne caractéristique d’une marque de propriété ou de domaine. D’autant qu’un autre mot occitan fait une sorte de lien avec le ‘pilàt’ gascon, c’est ‘pialàt’ (comme le cinéaste Maurice) qui lui aussi renvoie à un tas voire à un empilement de masse (y compris pour désigner…un groupe de gens agglutinés) mais aussi à une  grande pile puisqu’il s’agira alors d’un pilier à la connotation carrément verticale. 

Signalons quand même que le pialoux ne saurait être un ‘piailleur’ (le second ‘i’ est trop sonore pour avoir disparu), ce qui n’empêche pas Gilles de venir donner du gosier sur les plateaux tv…et davantage peut-être, puisqu’il existe des Pialoux considérés comme une variante de Piloux; cette fois, il s’agirait bien d’une histoire de poil (piel, en espagnol), le surnom d’un homme particulièrement velu (2) qui n’aurait de poil ni dans la main ni sur la langue pour venir dire ce qu’il pense . En tous cas étymologiquement.

(1) BFM TV, 16 mars

(2) Coïncidence: l’un de ses collègues, médecin urgentiste (et médiatique), s’appelle Patrick Pelloux (le poilu).

…de la cérémonie des César (1) 2021, en tous cas la plus longtemps présente à l’écran, même petit. La très charismatique et (presque) indéridable actrice franco-italienne porte un patronyme relativement rare et, pour beaucoup d’oreilles françaises, énigmatique. Seule certitude (qui ne vient pas de son ascendance généalogique, également russe, égyptienne et allemande, d’après son état-civil!), il ne s’agit pas d’une simple ‘fois’. En effet, pour Marina, il était plusieurs fois…

Très ambivalent, ce son de ‘foi’: le mot qui ne porte pas de ’s’ et qui qualifie la confiance en un dieu vient du latin ‘fides’ qui veut dire, précisément, la confiance (en soi, en l’autre, en un dieu). Aucune liaison possible -en tous cas étymologiquement- avec le ‘foïs’ (prononcez fohisse, à cause du tréma) de la dame. Pas plus qu’avec son ‘foie’ d’ailleurs, un autre terme latin de ‘ficatum’ puis ‘figatum’ de même racine que ce qui deviendra une…figue, les Romains considérant que le foie (gras) était l’organe obtenu en gavant les oies à la figue (2)!

Et donc pas de rapport non plus avec une ‘fois’ (d’avant ou d’après) à laquelle on serait d’ailleurs bien en peine de donner un sens, puisqu’elle n’arrête pas de changer: le mot latin (toujours) qui l’a inspiré (‘vicis’) évoque une succession, une alternative, un changement à tour de rôle. Difficile de gratifier quelqu’un dont le nom signifierait qu’on y revienne plusieurs fois (sauf en Belgique, peut-être).

Mais, même pour cette ‘fohisse’, il va falloir y regarder à deux…fois et même à trois, puisqu’on trouve généralement ces grandes familles de Foïs, localisées dans et probablement issues du Sud :

  • Tout d’abord, comme le chef-lieu du département de l’Ariège (3), une possible notation de Foix, lui-même écriture francisée de l’occitan ‘foueich’, hérité du latin ‘furca’ qui donnera fourche dans le vocabulaire commun. Une histoire de nom de lieu donc, dont feront partie également les Foch (comme le Général et Maréchal de France Ferdinand, de naissance…tarbaise).
  • D’autres préfèrent attribuer la présence du tréma à une contraction du latin ‘fagea’, nom de lieu encore qui s’inspire cette fois du ‘fagus’, le hêtre, avec une alternance vocalique (une variation de la voyelle) qui donnera des patronymes comme Foy ou Foyet, transformé en Foïet puis Foïs (quand il y a plusieurs hêtres). 
  • Une troisième et peut-être dernière hypothèse pourrait s’appuyer sur une déformation ‘nordique’ (exceptionnellement,  dans l’Est de la France) d’un très répandu Foisse ou Foisset, lui-même issu d’une faisse (honni soit…), soit le nom d’un fagot (fascia, un faisceau de brindilles) en ancien-français. D’où, généralement, le surnom de ramasseurs de bois, voire -par extension- de bûcherons. 

Conclusion: si on ne peut contester que les interventions de Marina envoient du bois, c’est peut-être au bout de la fourche qu’il faut chercher, à chaque fois, les piques de son discours. Y compris sans doute étymologiquement. 

(1) Sans ’s’, contrairement aux Oscars, rétrogradés en nom commun (ces Américains ne respectent rien)!

(2) C’est également l’apparence -en plus énorme- d’une cirrhose avancée, mais ceci est une autre histoire.

(3) Voir l’article en archives

…jusque dans leur personnel politique. Alors qu’une telle hypothèse semble encore farfelue (à ce jour) en France, Ronald Reagan, Arnold Schwarzenegger et d’autres (Peter Lawford, Frank Sinatra, à un autre niveau) sont passés sans obstacle -public – des affiches de films aux listes électorales. Ce sera peut-être le cas et donc le destin de l’acteur du ‘Loup de Wall Street’ qui ne refuserait pas de briguer prochainement le poste de Gouverneur du Texas, son état de naissance.

Comme tous les Américains non ‘natives’, disons amérindiens de souche, c’est un descendant d’immigrés européens, dont on repère facilement la provenance grâce à ce ‘Mac’ qui a eu tellement de succès au pays de l’Oncle Sam, aussi bien pour des burgers que des tracteurs célèbres. Son arbre généalogique serait d’ailleurs moins simpliste que ‘simplement écossais’, puis qu’on lui prête des ancêtres anglais (pas surprenant), irlandais (quasi-inévitable), germaniques et même scandinaves.

Inutile de rajouter que, d’un point de vue médiatique, le physique avantageux du monsieur ne peut pas nuire à son avenir; finalement, le seul obstacle -pour un Français- réside dans cette curieuse manie qu’ont les Saxons de ne pas prononcer les mots comme nous (j’ai entendu des sorties de lycée résonner de ‘Conogué’). Le son le plus proche pourrait s’écrire ‘Mac-canneuhé’ (ou connehey, selon l’accent de l’Etat), sans oublier un ‘mafiou’ pas mafieu du tout mais plutôt Matthieu. 

Il faut donc essayer d’expliquer trois éléments dans ce patronyme: tout d’abord, rappeler que le ‘Mac’ (noté Mc) si caractéristique de l’Ecosse n’est pas un cliché obligatoire du ‘fils de’; s’il l’a été à l’origine (en fait, le petit-fils), il est vite -forcément- devenu la simple notation d’un ‘descendant de’, quel que soit le degré de génération, puis plus généralement ‘celui qui appartient au clan’ (d’abord familial, évidemment).

Nous reste donc ce ‘Connaughey’, plus largement répandu en…Irlande, formé de deux syllabes ‘con-‘ + ‘aughey’, assemblées par un ’n’ supplémentaire de simple liaison. Sans surprise, l’une et l’autre appartiennent au gaëlique, l’un des grands dialectes celtes. Le second élément est une allusion à un ‘aughey’ (Ohé), un cheval de monte généralement élevé pour la bataille, auquel s’ajoute une con…notation de courage voire de violence, car ‘con-‘ évoque l’audace. Le son primaire ‘kon’ est attribué le plus souvent à un loup ou à un chien féroce, deux animaux sauvages donc courageux (dans la tête des guerriers de l’époque), deux symboles couramment empruntés comme totems dans les mythologies celtes. C’est ce qui tombera sur la tête (et les biceps) d’un barbare nommé Con-an, de même racine (1).

Dans le même ordre d’idées, on croise dans les montagnes de l’époque des Connor, des (O’)Connel, des Cunnigham (ex-Connigham) et des Connally (le gouverneur présent dans la limousine lors de l’assassinat de JF Kennedy). Tous ont le sens de brave ou vaillant (au combat). Profitons de l’occasion pour confirmer que cette même racine s’est implantée en France, probablement au moment de l’arrivée des Vikings en Normandie. Même si le son déplait fortement aux oreilles gauloises, tous les Connard (Conard ou Connart) de la région sont donc des gens courageux (con-) et forts (-hard), ou fortement courageux, ne serait-ce que pour oser lever le doigt lors de l’appel en classe!

Résultat des…courses: on comprend que les très lointains ancêtres de Matthew étaient courageux comme des chevaux sauvages, ou peut-être plus simplement les heureux propriétaires des animaux en question. Si l’on continue à chasser de ce côté-là, il y a également des Mac Mahon (le fils de l’ours) ou des Mac Swann (le petit du cygne). Matthew a donc tout pour devenir un animal politique, au moins étymologiquement.

(1) Voir la chronique sur le footballeur Kingsley CoMan (=Conan) en archives.

Est-ce la fin (moultes fois annoncée) de la monarchie britannique, ou une simple nième fêlure dans le mythe de la ‘Firme’? C’est peut-être une autre « année horrible » qui s’annonce pour Elizabeth II et ses sujets qui n’ont pas manqué une larme (pardon, une goutte) des confessions télévisées orchestrées par la grande ‘accoucheuse’ américaine (1). Si l’on connait depuis longtemps l’origine de ses royaux invités (2), pourquoi ne pas interroger -pour une fois- l’étymologie de l’interrogatrice elle-même?

Commençons par un patronyme très américain, ou plutôt très américanisé puisqu’il est de souche…germanique! Winfrey est en effet une adaptation anglo-saxonne de Winfrid, Winfred, ou encore Winifred (3), directement construit sur l’agglutination (le collage) de deux racines germaniques: win + frid. La première, souvent ‘récupérée’ en seconde position dans des noms français terminés par -ouin ou -uin (comme Audouin ou Seguin, par exemple) se rapporte à l’idée d’amitié ou d’un ami.

La seconde, ‘frid/fred‘, inspirée par les grands mythes des déesses scandinaves, signifie la paix. Là encore, en première position cette fois, c’est la syllabe qui est à l’origine des Frida, Frédéric et toutes leurs versions et orthographes possible. Les Winfrey sont donc, littéralement, des ‘amis de la paix’ (hormis celle des familles, peut-être).

Signalons au passage que, d’un point de vue linguistique, le ‘r’ de Winfrey interdit assez fermement d’imaginer (comme le font certaines pages en ligne) une ‘déformation’ de l’anglais ‘field’, les Winfield, eux, étant originaires d’un pays ou d’une campagne (field) où le vent (wind) souffle fort…On a d’ailleurs affaire à une autre ‘erreur’, à tout le moins une équivoque, en ce qui concerne l’état-civil de la dame puisque son’ vrai’ prénom n’est pas Oprah mais…Orpah!

En effet, il semble que ce soit à la suite d’une difficulté de prononciation datant de son enfance (dyslexique ou tout simplement ludique) que la famille avait pris l’habitude d’inverser les consonnes du mot, et Oprah est resté, à la place d’Orpah qui est l’une des multiples formes d’Orphah, Orpheo ou donc…Orphée, le célèbre musicien de la mythologie grecque, talentueux joueur de lyre mais malheureux époux d’Eurydice qu’il n’a pas pu ramener des parkings souterrains de l’enfer sans se retourner (des fois qu’elle aurait pris l’ascenseur).

Vous allez me dire: bon…et maintenant, ça veut dire quoi, Orphée (4)? Pas moyen de certifier grand-chose en la matière. Quelques chercheurs (très profonds) mettent le son en rapport avec une idée d’…oeuf, symbole de gestation et de renaissance; d’autres, en s’appuyant sur des connotations postérieures, en font plutôt une idée de fête (du samedi soir). En tous cas, même si c’est toujours une coïncidence, l’ex-couple princier a bien choisi son interlocutrice; au moins étymologiquement. 

(1) Il parait qu’on trouve -en français!- le verbe ‘oprahiser’ pour décrire l’action de répondre aux questions de l’intervieweuse-star.

(2) Voir les chroniques sur Meghan Markle (mai et décembre 2018) 

(3) Prénom saxon de l’anglaise Mme Banks, la très bourgeoise maman des enfants confiés à une certaine Mary Poppins…

(4) Non, en fait, vous allez dire: « Qu’est-ce que signifie Orphée ?» parce que vous parlez français.

Bon…On a la notoriété qu’on peut, mais à étymologie tout est bon. Le nom du jour est celui qui encombre vos réseaux sociaux et quelques bruyants plateaux tv occupés par des ‘people(s)’ à la culture généralement limitée et au discours rapidement grossier. Il appartient à une ‘jeune femme’ (jusqu’à 50 ans, selon les médias et les sujets) qui a déjà eu l’honneur des journaux il y a quelques années en tant que belle-fille de Sheila (et donc compagne de feu le fils de la chanteuse), et qui est aujourd’hui en litige avec l’ex-lofteuse Loana Petrucciani, pas encore tout à fait remise d’un bain de téléréalité datant de 2001. 

Or, il se trouve que la dame qui vocifère aujourd’hui ses désaccords amicaux porte le même nom qu’un personnage déjà chroniqué (2016) dans ces colonnes, un certain Amancio Ortega, ex-vendeur de chemises de la province de Leon (Espagne), créateur puis propriétaire de la marque Zara (et accessoirement sixième fortune mondiale!). Pour tout connaitre sur le nom de sa brune compatriote (née, elle, à Valence), tapez le mot dans le champ de recherche. Vous allez voir, ça pique…