Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

…il restera tour à tour « le traitre » (1) voire « l’espion de Zemmour »  (selon les adhérents de son ex-parti Rassemblement National) ou « l’eurodéputé avisé » (selon lui) qui sait où est l’intérêt de la France, bref l’homme qui, sans aucun doute, aura fait voir rouge à Marine le Pen sans oublier de mettre en avant son propre courage…y compris étymologiquement!

En effet, l’orthographe ‘bay’ est la version méridionale de l’adjectif bai (ou baie au féminin, mais rien à voir ici avec une rade côtière comme celle des Anges à Nice, ni comme la Bahia de Salvador au Brésil ou une Bay anglo-saxonne qui concernent bien un site géographique maritime). Ce bai-là est l’adaptation française du latin ‘badius’, terme pas très usité ni très ‘classique’ (la grande époque de l’Empire) qu’on pourrait traduire par ‘couleur…hirondelle’; il s’agirait en l’occurrence d’une nuance de noir tirant sur le brun, d’où une interprétation progressive de la couleur qui devient, à la sortie du Moyen-Age, la teinte brun-rouge de la robe des chevaux!

Mais le bai le plus téméraire va qualifier un homme du seizième siècle dont on pense à tort que la pilosité était de la même couleur que celle des crins de cheval, alors que le sieur Pierre Terrail était tout simplement né à Poncharra (Isère) dans un certain château Bayard dont il prendra le nom pour construire sa légende (2). Le valeureux chevalier est donc ‘baiard’ (baiart, à l’origine) avec un suffixe de localisation ou d’appartenance, comme le Giscard est d’estaing (des étangs), ce qui n’empêche pas un courage historique – voire une inconscience – sur les théâtres de bataille (3).

A côté des Bay et donc des Bayard, on trouve aussi des Baille (!) et des Baillet (plutôt dans le Nord), des Bahy (en Lorraine), des Bayette et des Bayetti en Corse, ou encore des Bayot, Bayol et même des Bayoux – rien à voir avec les…baies de Louisiane cette fois, qui font référence à un lieu aquatique comme les Baye (Nathalie) – chaque variante étant plus ou moins significative d’une région de provenance. 

Pour les familles dont c‘est bien la couleur qui est à l’origine du nom à cause d’un ancêtre rougeaud (ça va du brun mat au roux léger), le processus de nomination a été le même que pour tous les patronymes décrivant une ou plusieurs caractéristiques physiques de l’aïeul, tout comme les Barberousse (no comment), les Griset, les Leblanc ou encore les Sarrazins (parfois une évocation retenue des Arabes), ainsi que ceux qui ont les cheveux blancs surnommés Canut ou…Chenu, comme un certain Sébastien ci-devant député des Hauts-de-France et néanmoins porte-parole du…Rassemblement National, un parti qui en voit décidément de toutes les couleurs, même étymologiquement.

  1. En stricts termes de communication, le portrait idéal de « l’homme au teint pâle, au cheveu noir et à la barbe fine sur un visage pointu », description frappante du Comte de Rochefort, « l’homme lige, l’âme damnée » du Cardinal de Richelieu (dans « Les Trois Mousquetaires »).
  2. Cela étant, je ne peux pas vous dire si le château en question avait des tuiles rouges ou des murs exposés au soleil couchant…
  3. Une grande partie de sa notoriété viendrait d’un affrontement contre les Espagnols (qui disputaient aux Français le Royaume de Naples) à l’occasion duquel, dans l’urgence de l’alerte, il serait monté au combat simplement vêtu de son pourpoint sans prendre le temps d’endosser son armure (on a échappé au pyjama)

…pour laisser quelques chances de médailles à d’autres concurrents; la délégation française a en effet décidé de truster de nombreuses récompenses chez les biathlètes en ski, particulièrement grâce aux performances d’un Champagnolais (Franche-Comté) qui s’est adjugé pas moins de cinq breloques (1) plus une sixième en équipe, performance exceptionnelle qui n’était arrivée qu’en…1920. Bref, le Jurassien aura frappé un grand coup, y compris étymologiquement!

L’un de ses deux patronymes ayant largement fait les Unes des médias ces dernières années pour cause d’homonymie avec un ex-Premier Ministre (2), intéressons-nous donc à ce ‘maillet’, mais de pas trop près quand même pour éviter les blessures car, pour une fois, le nom propre évoque bien la même chose que le nom commun, une masse qui pouvait être à la fois une arme de combat (des gladiateurs romains aux tribus gauloises et autres) ou l’outil de travail d’un forgeron par exemple.

On doit cette (con)fusion à un effet de linguistique appelé ‘métonymie’, figure de style qui permet de désigner « la partie pour le tout » (ou inversement), soit un instrument pour son utilisateur (le ‘premier violon’ d’un orchestre), un détail pour un ensemble (les quatre-vingt ‘têtes’ d’un troupeau) voire plus large  (‘Paris’ et ‘Moscou’ négocient, pour parler des relations entre la France et la Russie) etc…

Tout ça à cause (ou grâce à) un mot latin qui est ‘malleus’, qui va donner mail puis maillet, c’est-à-dire une masse assez informe mais suffisamment lourde qui permettait…d’assommer les bestiaux avant égorgement. L’idée la plus proche serait celle d’un gourdin dont les formes, les détails et la matière vont évoluer lorsqu’il s’agira de le mettre entre les mains de combattants de l’arène (dont il n’était d’ailleurs pas un équipement ‘officiel’); au fil de l’Histoire, de nombreux peuples se sont servis de ce ‘maillet’ pour attaquer (plus que pour se défendre), instrument qui va finir par s’affiner au niveau du manche tout en gardant un poids suffisant pour jouer au jeu de mail (3) qui consistait à pousser une (lourde) boule avec une sorte de long marteau. Du coup (si j’ose dire), le terrain sur lequel on venait jouer au maillet a pris le nom de ‘mail’; or, comme l’endroit était souvent en bord de mer (le cas échéant) ou sur une grande et large allée, c’est rapidement devenu un lieu de promenade, en plein air quand il fait beau ou avec air forcément conditionné si vous habitez Montréal en hiver puisqu’il désigne les galeries commerciales souterraines. 

Les autres maillets les plus connus sont ceux de votre corps, sous la forme du marteau, l’osselet copain de l’enclume (what else?) dans le creux de votre oreille, ou bien, directement formé sur la racine latine, la ou les malléole(s), les saillies osseuses de votre cheville avec lesquelles vous vous tapez sur le rebord de la table basse (aïe). Pas besoin non plus de se donner des coups pour comprendre que le maillet le plus fort est celui que tient le forgeron pour façonner le fer, un marteau qui peut faire taire un barde quand il appartient à un ouvrier gaulois (Cétautomatix) ou  devenir terrible en tant qu’attribut officiel d’un dieu scandinave (Thor).

Les maillets les plus inattendus sont d’abord un…maillot qui n’a rien à voir avec un vêtement de corps tricoté (donc en mailles) mais qui désigne un jeune cep de vigne à cause de sa forme tordue de la future jeune pousse! Ensuite, à côté des patronymes Maillot ou Mailhot formés sur ce son, il y a un très célèbre Maillard, état-civil d’un supposé Nicolas dit Colin, un homme du Moyen-Age qui, lors d’un combat, continuait à poursuivre son adversaire malgré ses yeux crevés, donnant ainsi naissance au ‘jeu du loup’ dans lequel il faut arriver à toucher les autres en ayant d’une part les yeux bandés mais surtout au moyen d’une baguette mouchetée (le mail?), ce qui serait certes moins légendaire mais plus plausible comme explication. 

Quant à…Quentin, voilà un prénom qui tombe bien mal pour la circonstance, puisqu’il ne faut pas croire que c’est un diminutif ou le ‘résidu’ d’un mot plus long; il s’agit tout simplement du terme latin ‘quintus’ qui a donné en ancien-français ‘quintième’, soit cinquième en langage moderne, surnom donné au nouveau-né qui arrivait à ce rang dans les familles, ce dont les Français ont, a-priori, nettement moins de chances de nos jours, statistiquement parlant. Voilà qui ne représente sûrement pas la place de notre skieur mais plus justement le nombre de ses médailles!

  1. Voir le sens réel de ce mot dans l’article en archives depuis les J.O de Sotchi (2014)
  2. Voir l’article consacré à François (novembre 2010)
  3. Le ‘croquet’, en version jardin

… »qui transmet les préoccupations des écologistes, c’est-à-dire des personnes qui considèrent que l’intégrité du monde non humain mérite d’être préservée à la fois pour son propre bien et pour le bien de la survie humaine » (fin de citation). En fait, l’idée de ‘vert’ recouvre bien plus de types de personnes qui souhaitent s’intéresser à et parfois s’impliquer dans cette démarche, dont un groupe de médias (radio, télé et divers) qui a pris l’initiative d’une « Green Week » (‘Semaine Verte’, mais c’est plus glamour en anglais sans doute). Bon, la couleur est plus difficile à faire passer en radio, mais en étymologie, ça donne quoi?

Comme souvent, ce sont deux racines radicalement (c’est le cas de le dire) qui vont s’implanter en Europe et se répartir les parlers des différents pays. A ma droite (à l’Est globalement, et au Nord), un son ‘grr’ guttural et donc typiquement germain; à ma gauche, (à l’Ouest donc et aussi au Sud) l’héritage latin qui va piloter toutes les versions méditerranéennes. Soit, en même temps que le ‘green’ anglo-saxon, le ‘grün’ (puis Grünen) proprement allemand, un ‘groen(n)’ de forme néerlandaise qui servira à nommer le ‘pays vert’ découvert par un certain chef islandais nommé Eric le…Rouge, qui a dû accoster, un peu avant l’an mil, sur la seule bande d’herbe du futur continent glacé; et puisqu’on parle de terre (land), prononçons le nom de ceux qui s’y sont installés, les (scandinaves) ‘lund-gren’, célèbre patronyme de cinéma, ou encore les Anglais de la forêt, les Greenwood; et même l’actrice française Eva Green, la fille d’un Walter…suédois et de Marlène Jobert , etc

Côté méridional, c’est l’adjectif ‘veridis’ qui va s’imposer, ce qui pour un Romain évoquait aussi bien le vert de l’herbe (et donc la fraicheur du matin sous un vent…rafraichissant) mais aussi, au sens figuré, quelqu’un « encore vert » comme on dit dans le langage courant, attribut souvent donné à un vieillard encore…jeune car aussi vigoureux que les pousses vertes des arbres au printemps! La couleur a gardé ce même sens quand vous en voyez « des vertes et des pas mures », pléonasme qui évoque aussi bien des soucis que des coups, surtout si vous avez reçu une « volée de bois vert » (réputé le plus dur) ou tenté de manger « des raisons verts », c’est-à-dire quelque chose de pas complètement mûr (ou abouti, si c’est un projet). Reste encore le symbole de ‘contraire du rouge’ (le sang ou le danger), ce qui fait que les croix des pharmacies sont vertes (le soin), que les feux tricolores vous donnent l’autorisation de passer au vert, et que pour oublier tout ça vous pouvez « aller vous mettre au vert », évocation de la campagne mais aussi de la solitude et de la sérénité sans smartphone…

Voilà pourquoi, à la suite de la racine latine avec un ‘v’, Espagnols, italiens, Polonais et même Roumains utilisent le même mot de ‘verde’, quand les Français qualifient de Vert(s) à la fois le mouvement écologiste, les joueurs de football de St-Etienne ou les rugbymen du l’équipe d’Irlande. Si on comprend (ou devine) aisément pour ces derniers qu’ils ont sur les épaules le symbole de leur ‘trèfle’ national, c’est peut-être moins évident pour l’ASSE (Association Sportive de St-Etienne) qui a gardé l’habillage de la marque locale Casino (le premier sponsor de l’équipe) qui déclinait à l’époque de ses débuts, soit les années 1930, le vert et le blanc sur les stores de ses magasins. Et pourquoi son fondateur M.Guichard (prénom Geoffroy, pour ceux qui vont au stade) avait-il choisi cette teinte? Parce que sa première boutique se trouvait rue des…Jardins (jardin, donc verdure)!

Le seul vert qui passe parfois par des nuances un peu plus rouges (de colère) appartient à une association qui fait la guerre à la pollution tout en réclamant la paix, soit évidemment Greenpeace; mais le mot est quand même moins malheureux qu’une association américaine (clandestine) qui agit en sabotant des entreprises qui détruisent l’environnement; ce ‘Front de Libération de la Terre’ se nomme forcément en v.o ‘Earth Liberation Front’, soit ELF, ce qui chez nous rappelle plutôt les agissements de certains pétroliers dans le monde ; pas très vert tout ça…

…et éventuellement la signification de ce mot, c’est que vous avez une imagination non seulement mais à la fois logique et littéraire, ou alors que vous faites partie de l’agence (?) qui en a conçu la création, une création à la fois douce et énigmatique qui se répète et s’écrit sur tous les tons actuellement en raison d’un « scandale » médiatique et peut-être (lui aussi) sanitaire.

Si on vous donne encore quelques dizaines de secondes (ou plus si obstination), allez-vous trouver ce que représente – en l’occurrence ce qui se cache derrière – ce sigle, ou plutôt cet acronyme? Car Orpéa (on va rajouter un accent aigu pour l’esthétique de l’écriture; de toutes façons, accent ou pas, on est quasiment obligé de prononcer ‘é’); Orpea donc n’est pas un mot mais un acronyme, une suite de lettres représentant l’initiale des différents éléments qui décrivent une activité ou une société. Parmi les exemples les plus immédiats, SNCF évidemment et aussi presque forcément TGV ou TER, mais aussi OTAN, OVNI, RADAR, LASER ou même SIDA (*)…

Maintenant, c’est à vous de jouer: quelle (longue) phrase ou expression construire pour définir l’organisme privé qui est censé s’occuper des seniors qui lui font confiance? Mieux que Liberté-Egalité-Fraternité (déjà pris), plus gai que Honni-soit-qui-mal y-pense, encore plus ambitieux que Travail-famille-Patrie, il parait que la maxime fondatrice de la maison (de retraite) est la chaine suivante: « Ouverture-Respect-Présence-Ecoute-Accueil » (et elle fait plutôt bien de ne pas pas trop trainer sur les réseaux parce que facilement détournable…)

Ce n’est donc pas, comme certains ont -honnêtement- essayé de le comprendre, une extrapolation de ‘Morphée’ (le dieu grec dans les bras duquel on s’endort…définitivement?); d’autres ont imaginé une histoire évoquant un serpent (la racine ‘herpéto…?); ce qui fonctionne bien en tous cas, et c’est une règle de phonétique élémentaire, c’est la volonté ‘d’adoucir’ le mot et même de le féminiser en terminant pas la voyelle ‘a’. D’ailleurs, que ce sot le nom du bureau d’études, filiale du groupe, qui s’appelle Vivréa, ou celui du réseau d’exploitation de cliniques, Clinéa, le raisonnement est le même que pour les marques directement féminines ou masculines car symbolisant une femme, type Lancia, Astra, Laguna, etc; alors que les finales en ‘o’ sont plutôt considérées comme masculines.

Il serait trop long de citer ici tous les produits cosmétiques, d’hygiène ou naturels dont le nom se termine en ‘a’ (regardez simplement un écran publicitaire à n’importe quelle heure et sur n’importe quelle chaine, vous allez voir la tendance**); mais pouvez également lancer un jeu à table (si vous voulez saborder le repas) en cherchant pourquoi certains pays sont ‘masculins’ (le Portugal, le Maroc, le Japon…) et d’autres – beaucoup plus nombreux ) féminins (l’Espagne, la Tunisie, la Chine). A commencer bien sûr par LA France, que l’on nomme aussi la « Mère patrie », ce qui n’est pas négligeable d’un point de vue psychologique voire psychanalytique…

Impossible de terminer sans dire un mot, tant qu’on y est, sur le slogan-maison destiné à signer toute la communication de la société, soit « La vie continue avec nous », simultanément évidence et désormais clin d’oeil qui invite à savoir dans quelles conditions justement se poursuit l’aventure. Au moins étymologiquement. 

* Dans l’ordre: 

Société Nationale des Chemins de Fer (…Français)

Organisation du Traité de l’Atlantique Nord

Objet Volant Non Identifié

Radio Detection And Ranging

Light Amplification (by) Stimulated Emission of Radiation

Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise. 

** Il ne faut pas être catégorique, tous les produits ou toutes les marques ne fonctionnent pas uniquement comme ça, car il y a aussi d’autres paramètres.

…surnom qu’il ne récuse d’ailleurs pas forcément, les médias  saluent la belle médaille d’argent du skieur olympique français, après quelques malheureux épisodes lors de précédents J.O. La quarantaine passée n’est donc pas un obstacle pour un ‘descendeur’ de sa trempe, c’est très clair. Et pas qu’étymologiquement!  

Le nom qui nous intéresse affiche en fait la forme d’une variante de Clair, avec cette finale en -ey a-priori répandue dans le quart nord-est de la France; on trouve également des Claret, eux aussi généralement  fixés en Savoie et Dauphiné (1) et, si l’on visite d’autres régions, des Clarin (ou Clairin), des Claron (ou…Clairon), et même des Clarion ou des Clérot. Et encore des Clairet, qui n’ont finalement rien à voir avec le (sur)nom que les Anglais ont donné au vin…rouge de Bordeaux!

Car tous ces patronymes, visiblement de même origine phonétique même avec quelques ‘alternances vocaliques’ (des variations de la voyelle ‘a’ en ‘ai’ ou ‘é’), se rattachent à l’adjectif latin ‘clarus’ (jusque là, c’est pas trop dur), lequel ne signifie pas clair, du moins dans un premier temps…En tous cas, si c’est du clair, c’est d’abord du lumineux, pas du pastel ou délayé (une couleur claire), et même parfois aussi du sonore (une voix claire)! Pour les Romains, est ‘Clarus’ ce qui brille, qui est étincelant voire aveuglant (le soleil levant, une éclaircie dans les feuillages ou des bijoux qui étincellent…

Alors forcément, quand va venir le moment de lui trouver un sens figuré, ce mot va qualifier quelqu’un de…brillant (même double-sens en français) et donc pas parce qu’il (ou elle) porte une armure bien astiquée ou une parure de diamants mais parce que cette personne est (socialement) ’visible de loin’ ou remarquable; on dit aussi ’en vue’, donc forcément plus ou moins illustre, donc célèbre ou au moins connue. La preuve, à la grande époque impériale, on donnait du ‘Clarus’ à toute personnalité un tant soit peu connue, aussi facilement qu’on gratifie aujourd’hui de ‘star’ la moindre inconnue qui fait trois mille vues sur son compte Insta(gram)…  

Or, comme très souvent pour ne pas dire toujours,  c’est sur l’impulsion d’une personnalité religieuse que le surnom-prénom-nom prendra son essor, semble-t-il d’abord d’après le très aimé évêque de Nantes qui devint de-facto le premier Saint-Clair, de nombreux siècles avant un certain détective prénommé Brett dans les feuilletons en noir et blancs des années 1970. Il faudra également attendre dix siècles après le Nantais pour qu’une fille d’Assise prénommée Claire s’amourache d’un barbu écolo nommé (St) François qui fera d’elle la fondatrice de l’ordre des Clarisses…

Parmi les autres dérivé(e)s de Clair, citons les Clary dont l’un des ‘immigrés’ italiens descendant de Clari s’installera à Marseille pour y faire fortune dans les tissus de luxe; il y aura une petite fille prénommée Bernardine Eugénie mais surtout Désirée, future reine-consort des royaumes de Suède et de Norvège après son mariage avec Charles XIV, pseudo d’un certain Jean-Baptiste Bernadotte de par la volonté de Napoléon. En voilà une bien-nommée de naissance, je pense que c’est…clair!

(1) Johan est natif d’Annecy; c’est éventuellement un indice, à condition que la souche familiale soit restée dans la région (même large) depuis plusieurs siècles…

Ps: une autre (ex)reine du ski français, malheureusement moins chanceuse, se trouve dans ces articles: la ‘française’ Tessa Worley (tapez son nom).