Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

…pour rendre ‘acceptable’ l’identité (et donc l’identification) d’un(e) artiste; la voix bien sûr, le ‘look’ évidemment mais aussi et surtout son nom, qui doit être absolument ‘euphonique’, ce qui signifie étymologiquement que le ou les mots doivent bien sonner. Donc rien de trop compliqué à prononcer ou à comprendre, ou encore qui fasse trop ‘plouc’ pour une raison ou pour une autre.

‘Norma Jean Baker’ en haut d’une affiche eut été nettement moins bien perçu que Marylin Monroe et ‘Gabin Moncorgé’ plus provincial que Jean Gabin; ne parlons pas de ‘Marie-Hélène Gautier’ qui aurait sans aucun doute moins attiré moins de spectateurs que Mylène Farmer et ‘Frédérique Hoschedé’ moins séduit les enfants que Dorothée, etc, etc… 

Bref, Dani, l’une des ‘reines des nuits parisiennes’, chanteuse et actrice à la voix basse, restera donc pour toujours la simple contraction de son prénom (Danièle), une première ligne d’état-civil pas franchement rédhibitoire certes, mais impossible à faire suivre de son nom de famille…Graule sur une pochette de disque (à l’époque, pas de clé USB ou de téléchargement).

Le principal obstacle à la médiatisation de ce patronyme a immédiatement été cette homophonie (le même son) avec un terme du vocabulaire populaire très répandu dans le sud de la France, la grole. Dans quasiment toutes ces régions, la grole est le mot d’argot qui qualifie un vieux soulier; le terme semble exister depuis le 13è siècle principalement dans le Lyonnais, puis il disparait pour se diffuser largement au 19ème siècle dans le ‘populo’ de la province montée à Paris.

Problème (très relatif): on ne sait pas trop d’où il vient. Les linguistes les plus prudents diront ‘origine inconnue (ou obscure)’; quelques autres se risquent à rapprocher l’orthographe ‘graule’ du latin graculus qui désigne un…corbeau. L’explication finale serait que la pointe d’un vieux soulier est souvent recourbée comme le bec d’un corbeau. On trouve, il est vrai, des familles Grollet ou Grollier. A voir…

Toujours est-il qu’il existe une racine incontestable au mot ‘graule’ (avec ‘au’) qui a son origine en Catalogne, par ailleurs région d’implantation de la famille de Dani. Celui-là apparait dès le Moyen-Age sous la forme occitane d’influence latine ‘garaula’ devenu localement ‘graulha’ puis ‘granolha’, ce qui désigne une grenouille (on reste dans les animaux). Explication: en Languedoc, de nombreux sites concernés (autrefois) par la présence de lieux humides comme des marécages ou des ruisseaux propices à l’habitat des batraciens en question. C’est d’ailleurs l’origine de Graulhet, ville du Tarn non loin de Castres (lieu de naissance de Dani) et traversée par la rivière Dadounet dite Dadou, un nom qui aurait sûrement plu à celle qui chanta les boums et les bangs avec Daho. 

Alors, que Mademoiselle Graule reste pour toujours dans les mémoire comme Dani plutôt que Danièle Grenouille n’est pas plus mal; le clin d’oeil quasi-inévitable du jour est que, si le rapport avec le terme de ‘grole’ est improbable, il n’empêche que papa Graule était…cordonnier et maman vendeuse de chaussures (non usagées). Ça ne s’invente pas, sauf étymologiquement!

…dont s’empare l’actualité et qui résonnent sur tous les médias, ces trois ‘villages de Gironde ’ (1) se retrouvent à la Une et intriguent un certain nombre de lecteurs, y compris parfois locaux. A défaut d’incendies, essayons d’éteindre leur curiosité sur l’origine de ces mots, au moins étymologiquement.

Commençons par le plus simple et le plus petit en surface, ce ‘Cazaux’ typiquement gascon, pluriel de ‘casal’ en (ancien) français ou mieux de ‘casau’ en gascon (2). A l’origine (pensez au mot ‘case’, même si ça n’a rien à voir sur le terrain), un ‘casau’ est le mot régional pour désigner une maison rurale ou une ferme; et comme la ferme est souvent un enclos de bâtiments et de dépendances, elle comprend ou se prolonge par un espace cultivé, potager puis jardin voire carrément propriété cultivée.

De là viennent les nombreux Cazals (avec un ’s’ plus au nord), Cazalis, Cazalet (le diminutif) et tous les composés comme Cazenave ou Cazabonne jusqu’aux Lacaze…Notez qu’il y a plusieurs Cazalis en Gironde et dans les Landes, inspirés de l’adjectif latin…’casalis’ justement; dans ce cas, le site représente souvent un grand domaine agricole planté d’un château, et même à une époque la possession terrienne appartenant à l’Ordre des Templiers. Aujourd’hui, le Cazaux concerné par les incendies abrite – entre autres – les cantonnements d’une base aérienne militaire…

Un peu plus large est le sens de Landiras, tranquille bourg du canton de Podensac dont les habitants massés autour de l’église St-Martin avaient essentiellement comme souci les mouvements en division de l’équipe de foot locale. En fait, le mot évolue depuis le 13ème siècle du latin au gascon, de ‘landirano’ en ’landirans’ puis Landiras, formé sur une racine latine pas très claire (‘landare’) qui évoque une plante ou un végétal en général. On croit déceler un nom de personne dans le ‘Landaranos’ qui va donner Landirans, ce qui viserait le propriétaire ou l’exploitant des premières forêts locales (hélas, aujourd’hui).

On termine en agrandissant encore notre regard avec La Teste-de-Buch (nom complet), la ‘teste’ en question est bien l’orthographe ancienne de ‘tête’, avant que le ’s’ ne soit élidé et noté sur le ‘e’ voisin comme c’est le cas à chaque fois (forestier> forêt / festif > fête / bestial > bête, etc…). Cette tête-là est à prendre au sens d’extrémité (comme dans le corps humain), ou de bout, ou de fin de zone sur un terrain.

En Bretagne (ou en Galice), on l’appelle Finis-terre (le bout du monde, la fin des terres); ici, il s’agit non pas d’un ‘buch’ germanique (un bois allemand) mais de l’ancien territoire d’une tribu installée sur la côte sud du Bassin d’Arcachon à l’époque celtique, les Boiates. Ce pays ‘boïen’ devenu ‘buch’ comptait alors une sorte de ‘dernière station’ ou ultime village avant la mer ou la forêt landaise (qui n’avait rien des alignements de pins actuels), selon la direction que vous prenez. Ce dont se moque évidemment le feu qui se sera propagé dans toute cette zone lors de l’été 2022.

(1) Plus de 25.000 habitants quand même pour la Teste (hors saison).

(2) Ici encore, notez l’alternance dite vocalique entre la consonne ‘l’ et la voyelle ‘u’, comme dans cheval/chevaux, canal/canaux, etc…

NB: Vous trouverez également une explication étonnante sur le proche village ‘Louchats’, en archives depuis mars 2015 pour d’autres raisons…

…toujours à ce qu’on dit. Ou parfois, on ne dit toujours pas ce qu’on pense, allez savoir. En tous cas, le dérapage verbal de la nouvelle (12 jours, à mise en ligne de cette chronique) ministre déléguée chargée des Collectivités Territoriales a fait bondir quelques populations s’estimant ciblées par cette tournure de phrase il est vrai un rien condescendante (1).

Bon, géographiquement, on ne peut nier que la dame vient ‘d’en haut’ puisque la souche familiale est clairement d’origine picarde, très probablement sous forme d’un toponyme (un nom de lieu) en rapport avec la commune maritime de Cayeux (ou Cayeux-sur-Mer, précisément) en Baie de Somme, entre Manche et Marquenterre (Parc naturel régional).

Si une Cayolaise n’a rien à voir avec un cayolar (en béarnais, la cabane en pierre qui sert d’abri aux bergers des Pyrénées), son nom vient tout de même d’une évolution ancienne du 11è siècle, d’après le terme ‘cayeu’ ou bien ’cailleux’, première orthographe de…cailloux en gaulois. La diphtongue ‘ou’ (2) s’est implantée plutôt en langue d’Oc (au sud) alors que le ‘eu’ est davantage caractéristique de la partie nord de la France. 

En moins de deux siècles, le nom se stabilise rapidement de ‘Caio’ en…’Caiou’ (début 12ème) puis ‘Caiodo’ (sous influence germanique) et enfin un Caieu normalisé par les Académies parisiennes en Cayeux (comme Bayeux, etc). Rien de bien original donc dans ce patronyme qui fleure bon les désormais « Territoires » (3) de notre pays, de création aussi banale que les Toulouse (on change de nombre d’inscrits), les Lyon, les Limoges  etc, sans parler des Normand, Limouzin ou Limouzy, Savoie ou Savoy, les Bourguignon, les Lebreton, bref du bon peuple de nos contrées.

Malheureusement – ou pas – le clin d’oeil étymologique quasi-habituel fait que certains Cayeux pourraient représenter non pas un emprunt au nom propre mais une sorte d’adjectif qualificatif; entendez alors ‘cayeux’ comme crayeux (ça tombe bien, ‘non loin’ des fameuses falaises blanches) et cela nous amène directement à la…caye, mot sur lequel se sont formés les Cayet, Cayard et autre Cayatte (4). Bon, pour bien comprendre, il faut changer de région et plonger un peu dans le vocabulaire local, en l’occurrence celui des habitants du Dauphiné ou du Forez. Ah oui, je ne vous ai pas dit: chez ces gens-là, une ‘caye’ est…une truie, tout simplement.

Voilà qui fait de nos Cayatte des ‘petits cochons’, et des Cayeux (à condition qu’ils soient implantés dans ces secteurs) des gens réputés pas très propres, au pire des cochons ou des cochonnes avec les connotations qu’on y attache parfois au sens figuré. Cette petite fracture dans la falaise laisse s’engouffrer un certain nombre d’interprétations qui jouent sur l’homophonie (le même son) entre caye et caille, l’oiseau qui ressemble à la perdrix.

Du coup, l’expression ‘ma caille’ («Salut ma caille ») serait bien plus rude qu’une simple allusion à un diminutif gentil doux et chaud comme le volatile en a la réputation; mais pas de quoi voler ici dans les plumes de la ministre, en tous cas étymologiquement.

(1) La remarque ministérielle vient s’ajouter au souvenir très sensible pour certains d’un ‘dessein contre nature’ qualifiant le mariage pour tous (2013). 

(2) Diphtongue : deux sons ou deux lettres (o-u / e-u)

(3) Voir la chronique de ce mot en archives… 

(4) Comme André, le très militant contre-la-peine-de-mort cinéaste, réalisateur entre autres de « Mourir d’aimer » (1971) ou « Verdict » (1974)

…d’une des séries télévisées qui l’avaient rendue célèbre; mais c’est à l’époque du tournage du film ‘Rouge Baiser’ (1) que ce patronyme s’est retrouvé pour une des premières fois en haut d’une affiche. Valandrey, ça pourrait assez bien être gascon ou peut-être normand alors qu’en réalité ce n’est ni l’un ni l’autre. Ce n’est pas non plus une adaptation française d’un mot étranger, cette fois le son est trop ‘euphonique’ (ça ‘sonne’ bien) et s’accorderait bien avec une particule pour en faire une sorte de nom de domaine aristocratique…

…et pour cause : l’état-civil de la comédienne était en réalité Anne-Charlotte Pascal, combinaison de ‘prénoms’ à la sonorité et au rythme tout à fait agréables mais pas encore assez ‘glamour’ pour les professionnels du cinéma (2). A leur demande, elle décide alors d’emprunter un toponyme (un nom de lieu), celui de la plage d’une station balnéaire de Bretagne qu’elle connait bien, le…Val-André, quartier en extension de la commune de Pléneuf  (3) dans les Côtes d’Armor.

Avec un simple effet d’agglutination’ (de collage) et en imaginant l’orthographe la plus plausible, voilà comment naissent parfois les pseudos les moins évidents mais les plus faciles; l’étymologie, c’est simple comme un coupe-file…Du coup, ce Val-André (ainsi nommé par le propriétaire originel pour des raisons généalogiques discutées) a mis cet endroit au même rang linguistique que les Valmont (la vallée au pied de la colline), les Valbonne (la bonne vallée), les Valbueno (idem, en hispanique) ou les Valverde (qu’elle était verte…) et même les…Valdemar, lequel représente, comme Val-André, non pas forcément une ‘vraie’ vallée mais un val, c’est-à-dire un site caractéristique, comme un…bord de mer (val-de-mar)! 

Il ne faut pas associer ces noms, ainsi que les très nombreux autres dérivés français de même racine comme les Vallet, Valade, Valadon et aussi Vauclair ou Vaublanc, avec les Valence ou Valenciennes qui, comme les Valentin, tiennent leur origine du (sur)nom d’un Romain qualifié de ‘Valentius’ soit quelqu’un de puissant ou de fort, pour ne pas dire poly…valent. Curieusement, et comme souvent dans ce domaine, il y a un clin d’oeil involontaire – disons une coïncidence inattendue – entre le sens de ce dernier ‘valens’ latin avec son correspondant grec ‘anêr’ ( = fort, viril) qui a donné le français…André. Voilà un Valandrey idéal pour insuffler de la puissance à une carrière, en tous cas étymologiquement.

(1) de Véra Belmont, avec Lambert Wilson (1985)

(2) En dehors du fait que plusieurs actrices ont déjà porté ce nom Gisèle (1921-2007), Christine (1953-1996)…

(3) En breton ‘ploe-’ (la paroisse) + ‘-enoc’ devenu -(e)neuf en français (allusion à St Enoc).

(4) Rien à voir avec le Voldemort (vol-de mort?) dans ‘Harry Potter’ : il s’agit de l’anagramme tirée du nom français du sorcier Tom Elvis Jedusor, ce qui fait, en mélangeant le tout… « Je suis Voldemort »!

…Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie n’ait jamais à supporter de commentaire déplacé lors de débats à l’Assemblée nationale (non, ça arrive ?!) ; inutile de dire ici combien tous ceux et celles qui ont eu à assumer ce type de patronyme dans la cour de l’école en ont marre de faire semblant d’ignorer les gloussements de leur(s) voisin(es). D’ailleurs, pas de quoi avoir honte de ce nom, ce serait plutôt une raison d’être…jalousé(e) ! En tous cas étymologiquement.

En effet, les ancêtres de Bérangère ont la même origine que Philippe, celui dont vous avez lu le portrait linguistique dans ce blog en février 2015…mais si, vous savez, le (ex) Premier Ministre canadien – encore un qui a de la chance d’être bien en vue – qui avait pris ses responsabilités (et des mesures) au sujet de fraudes pharmaceutiques dans son pays. Voilà un homme qui en a, mais pas là où vous pensez…

Malgré une sonorité française peu harmonieuse et qui laisserait craindre le pire à cause d’un suffixe généralement péjoratif (théoriquement, couillard = celui qui a de mauvaises couilles), le mot ne semble pas chatouiller les zygomatiques des présentateurs télé de La Belle Province et heureusement ; on frémit à ce qui se passerait en France si son homologue s’appelait, par exemple, Yves Couillon. C’est peut-être que les Québécois ont eu la bonne idée de garder le véritable sens-premier d’un mot qui concerne, à l’origine, des gens qui ont…de la chance !

Car les Couillard, les Couillon ou même certains Couillaud (1), c’est comme les Crétin (2), c’est loin d’être des imbéciles ; ils auraient même plutôt tendance à faire envie. En effet, en ancien-français, un couillard est le surnom, transformé en patronyme par la suite, de gens qui ont certes de grosses couilles qui se trouvent forcément…à hauteur de la ceinture (ne rêvez pas). Car à la base des couilles, il y a le mot latin ‘coléus’ (nom masculin, vous verrez, c’est important) qui désigne un petit sac de cuir et uniquement cela ; contrairement à ce que vous pensez, le sens ‘anatomique’ n’est qu’un emprunt au vocabulaire argotique, le nom savant de cette partie de l’appareil génital masculin étant en réalité  »le-petit-témoin » soit, pour un Romain, ‘testi-culus’ (3) !

Au Moyen-Âge, le très correct ‘couille’ concerne donc les heureux propriétaires de bourses bien remplies, attachées comme il se doit autour de la taille, et dont la présence conférait à celui qui les portait respect et sollicitude, surtout quand il s’agissait pour les pauvres de demander l’aumône à la sortie de la messe. Il suffisait alors aux riches de (se) gratter le fond des couilles pour en extraire le denier généreux que l’on jetait au quémandeur.

Confirmation par l’inverse et la logique, il existe également des noms de famille comme Maucouillard, dont la première syllabe (mau-) est une transformation de “mal” ; les Maucouillard étaient donc des gens…pauvres à la bourse plate, puisqu’ils avaient, étymologiquement, de “mauvaises couilles” parce que vides. Conclusion : les Couillard tout court qui supportent (si j’ose dire) d’une certaine façon ce suffixe en “-ard” en général péjoratif, bénéficient ici d’un sens augmentatif (exemple qui tombe à pic : un richard, ce n’est pas un mauvais-riche, mais un très-riche ! Pas toujours plus généreux, d’accord).

Mais alors, comment le couillard est-il parfois devenu couillon, avec le sens actuel ? Il semble qu’il n’y ait aucun lien avec les bourses, en tous cas au sens du sac de pièces. Au 13è siècle, naît une expression qui dit “bête comme une couille” et cette fois on parle bien d’un testicule, en empruntant directement le mot latin ‘colea’, au féminin cette fois (avec le même sens identique de ‘petit sac’ ou de…bourse). Qu’on en soit d’accord ou pas, l’influence judéo-chrétienne a toujours incité à ridiculiser, voire à nier ce que l’on appelait “les parties honteuses” et donc forcément ‘bêtes’ car considérées comme inutiles, contrairement au pénis voisin (comme quoi, en physio, c’étaient pas des flèches). Chez les hommes, c’est la couille qui va faire les frais de l’injure ; chez les femmes, c’est la forme de leur sexe, soit ‘cunneus’ en latin, ce qui va nous donner “con” !

En résumé, traiter quelqu’un de con, c’est lui suggérer qu’il est aussi nul qu’un sexe féminin (là encore, l’idée, c’est qu’il ne  »fait rien », qu’il est passif). Et traiter quelqu’un de couillon, c’est lui dire qu’il est aussi bête qu’un testicule (entendez :  »une » testicule, donc féminin c’est-à-dire…passif !). Alors, pensez-y, la prochaine fois que vous prononcerez le mot. Et respect aussi bien à ce Philippe québécois qu’à notre Bérangère nationale puisque, d’une certaine façon, ce sont bien lui et elle qui tiennent les cordons de la bourse. Y compris politiquement !

  1. Nom très répandu dans l’Ouest atlantique, Couillaud ou Couillebaud n’ont rien à voir avec de beaux attributs mais sont souvent une variante de…Guillebaud.
  2. Crétin n’a jamais eu le sens d’imbécile puisque c’est la simplification de ‘Crestin’ ou ‘Crestien’, surnom évident des gens baptisés et qui font donc partie de la…chre(s)tienté !
  3. Les testicules étaient censées ‘descendre’ au moment de la puberté, ce qui…at-testait (même racine que test-ament !) de la fertilité masculine.