Le site qui vous aide à comprendre le vrai sens de votre patronyme

…c’est sans doute ce qu’a pensé le sélectionneur de l’équipe de France de rugby en ramenant à sa place le joueur momentanément blessé, afin d’affronter l’équipe venue de Windhoek (1) lors de la Coupe du Monde 2023. Dans le choc contre les Welwitschias, le petit nom de la formation en hommage à l’arbre local le plus curieux du monde qui pousse au ras d’un sol battu par les vents de sable (2), il faudra dire haut et fort qui est le patron sur le terrain; et cela pourrait bien être Cyril, au moins étymologiquement.

Ce Baille-là n’a rien à voir avec le verbe latin qui veut dire ouvrir la bouche et qui a donné le bâillement avec un accent circonflexe, d’où l’importance de ne pas l’oublier ou au contraire de ne pas le mettre (3). Par contre, de façon assez surprenante (et lointaine), il a bien un rapport avec le terme familier qui désigne l’eau (« à la baille! ») car ce terme d’origine italienne (baglia) servait de contraction à l’expression ‘bajula – qui va devenir baille – aquae’, soit mot à mot (le métier de) porteur d’eau.

L’idée originelle du mot latin qui le précédait est donc bien de porter, ou mieux d’apporter pour donner. Or, au 11ème siècle, la langue française va plutôt retenir l’aspect de donner, ce qui…donnera également l’ancien verbe bailler (sans accent, évidemment) c’est-à-dire accorder une faveur ou un privilège à quelqu’un. Conséquence: le…bailleur qui signe votre bail est bien celui qui vous baille, qui vous concède le droit de jouissance de sa propriété!

D’un point de vue plus administratif et officiel, l’homme qui va être le représentant d’un seigneur ou, plus tard, d’une organisation professionnelle ou commerciale va alors s’appeler le ‘bailli’ (le ‘nommé’, puisque c’est le participe passé passif du verbe); selon les régions et les époques, les Baille, Bailli, Baillet et même Bayle en version occitane correspondront à un titre de fonction honorifique, en particulier celui de premier magistrat d’une commune comme les Lebayle ou Debayle (le fils de), principalement en Sud-Ouest.

Voilà qui tombe assez bien puisque, sous une forme bien francisée, les Baille sont à l’origine des Bailles sous accent catalan ou roussillonnais, d’après un…’Batlle’ local ou plutôt régional pour ne fâcher personne, surtout pas Cyril qui est de naissance paloise avant de grandir dans les clubs de Lannemezan puis de Toulouse. Voilà une information qui, sans aucune ironie, nous la baille belle!

(1) Capitale de la Namibie, côte sud-ouest de l’Afrique (en bas à gauche, quoi).

(2) En afrikaans (la langue d’importation germano-néerlandaise de l’Afrique australe), Windhoek signifie déjà ‘le lieu où souffle le vent’…

(3) Récemment, une chaine de télévision nationale a annoncé que « tous les ministres se mettaient à la tache » (ça fait…tâche, non?)

…fait-il une réapparition posthume dans un petit cimetière de la commune de St-Molf (arrondissement de St-Nazaire, Loire-Atlantique); la découverte d’un squelette non répertorié et donc non identifié relance en effet – en toute discrétion médiatique pour l’instant – une ancienne hypothèse sur la disparition du meurtrier de sa famille. Introuvable depuis douze ans et donc fauché (selon certains) de la surface de la Terre, l’homme aurait laissé un indice presque étymologique!

Peu de doute sur la première partie de ce patronyme authentiquement aristocratique puisque, dès le 15ème mais surtout 17ème siècles, les ancêtres des ‘de Ligonnès’ portent plusieurs titres nobiliaires. Comme tous les Dupont, ceux-ci ont bien pour origine un pont situé dans l’actuel département de la Haute-Loire, dans les environs du Puy-en-Velay. Le pont en question, qui relie deux rives qui formèrent un temps la limite de la zone conquise par les Romains, est en fait un ‘Pont-de-Mars’ près duquel vit alors la famille originelle de Xavier dite…Molin (ou Moulin), comme souvent près des ponts (1).

Devenus les Dupont par ‘agglutination’ de l’article (2), les ancêtres vont se déplacer au fil du temps, tout en restant en Occitanie, passant de Vivarais en Gévaudan via la Lozère puis l’Aveyron, ‘récupérant’ au passage un château dit de ‘Ligonès’ (puis ‘Ligonnès’) sur le commune de Sablières en Ardèche. De fait, les Molin-du-Pont sont alors définitivement Dupont-de-Ligonès puis Ligonnès: l’histoire ne manque ni de littérature ni de « Méditations poétiques » puisque, au milieu du 19ème siècle, le fils d’un marquis de Ligonnès deviendra non seulement évêque de Rodez mais aussi le neveu d’un certain Alphonse de Lamartine.

Quant au ‘Ligonnès’ lui-même, il est aussi fuyant que le parcours de son ultime porteur du 20ème siècle; heureusement, les orthographes médiévales puis classiques du mot nous renseignent sur la provenance très terrienne de ce terme: au sortir du Moyen-Age, la France agricole utilise dans ses jardins ou ses vignes une sorte de petite houe (ou hoyau) qui sert à bêcher le sol, appelée ‘ligone’ ou ligonne, déterrée de la…racine latine ‘ligo’. 

Plusieurs sites en France ont surnommé un territoire ‘Ligonnes’ ou ‘Ligonès’ soit pour désigner une surface travaillée avec cet outil, soit pour qualifier la maison (ou le château?) bâti plus tard sur ce territoire (3). En tous cas, l’instrument idéal pour continuer à creuser le mystère de la disparition du bonhomme sans doute. En attendant mieux…

(1) Quand il y a un pont, c’est qu’il y a de l’eau qui coule en-dessous, donc de la force motrice pour un possible moulin pas très loin…

(2) Voir dans l’onglet ‘Bréviaire’ sur la page d’accueil

(3) Ou même parfois pour surnommer les gens qui y avaient travaillé.

…non seulement des consommateurs avec des sardines avariées mais aussi des lecteurs-auditeurs-téléspectateurs avec le mot du moment qui déboule à la Une sans préavis (hélas) ni explication, en tous cas linguistique. Alors, si vous le voulez bien, cultivons ensemble notre boudin…

Car cette intoxication de l’organisme, qui peut être mortelle au fil des heures sans administration d’antidote, ne vient pas uniquement de la sardine en bocal (!) ou autre conserve de légumes avariés, mais d’un mot d’abord grec (‘botulos’) récupéré par les Romains (‘botulus’) qui s’en seraient probablement bien passé, l’un et l’autre étant consacrés dans l’Antiquité à parler…boyau(x).

On pense même que, avant de former un terme ‘technique’, il s’agirait d’une onomatopée exprimant le bruit (1) consécutif au gonflement d’un viscère d’animal en cours de putréfaction! Les racines, aussi bien la grecque que la latine, se sont d’ailleurs transformées au fil des siècles d’abord en ‘botellus’ (ou botellinus) puis ’boyellus’, ‘boyel’ et ‘boel’en ancien-français, évolution conduisant clairement au ‘boyau’ actuel.

Parallèlement, le langage scientifique, qui n’a jamais pu quitter la prétention intellectuelle des médecins de Molière, a conservé la forme latine en ‘botell..’, d’où ce botul-isme construit en raccordant au radical la terminaison fréquente affectée à tout ce qui exprime un système, du christianisme au communisme ou de l’alcoolisme au naturisme, parmi des milliers d’autres dont beaucoup d’affections (2).

Contrairement au résumé parfois simpliste des médias (3), la toxine meurtrière ne sort pas « de la terre » mais bien du boudin (autre dérivé de la racine bo-tullus!) ou du saucisson si vous préférez le prendre avec les doigts. Pour être plus délicat, parlons seulement de ‘chair travaillée’ – ce qui se dit en français moderne ‘charcuterie’ – et finalement d’une contamination inattendue avec une autre histoire de chairs plus ou moins attaquées: car, si vous inversez l’ordre de chaque racine des mots de l’expression francophone ‘toxine-botulique’ soit ‘botulinum-toxine’ en anglais, vous obtenez…bo-tox, ce qui vous explique clairement pourquoi le traitement par injection soi-disant esthétique vous paralyse les muscles (et parfois les nerfs) du visage comme si vous aviez avalé de la viande avariée. Et parfois pas qu’étymologiquement!

(1) Je vous fais grâce de l’odeur…

(2) Rhumatisme, paludisme, rachitisme, mutisme, nanisme, autisme…

(3)« Il faut bien que ‘la ménagère de Corrèze’ comprenne » (leçon authentique en école de…journal-isme)

…mais on m’a gazouillé récemment dans l’oreille que le changement de nom (et de logo) opéré par l’inénarrable Elon Musk (1) ne faisait pas les affaires de tout le monde. Pour celles de l’inventeur de la Tesla, ça va très bien merci, encore que..mais pas celles des journalistes et rédacteurs français – en tous cas francophones – désespérés de devoir passer par la pire lettre de l’alphabet pour parler dudit réseau social et de préciser à chaque fois « X, ex-Twitter); même Google en est réduit à préciser ‘X for Twitter’…

En effet, si ce X est une touche majuscule dans la galaxie Musk (on a échappé à ‘Muks’ donc Mux?) car il accompagne quasiment tous les grands projets du fondateur (la Tesla est ‘modèle X’, la fusée est ‘Space X’, jusqu’au prénom -si l’on peut dire – de son fils qui serait…X (2) suivi de quelques autres chiffres, bref la maudite lettre ne ‘sonne’ manifestement pas dans le monde anglo-saxon comme dans la langue de Molière (version Erik Orsenna). 

Car au village (gaulois) sans prétention, le X a plutôt mauvaise réputation; sous le règne de feu Valéry Giscard d’Estaing dans les années 1970, on ne peut pas dire qu’il ne fit de tort à personne: la libéralisation de la censure (surtout cinématographique) invente au pied (et au reste) de cette lettre une ‘ixation’ de la pornographie dont le premier effet est de la contraindre sous tous rapports (aussi bien sexuels que fiscaux). Il s’agissait donc d’un X de refus ou de condamnation alors que, jusqu’à cette époque, la pauvre consonne qui n’en demandait pas tant était plutôt réservée à un objet secret ou anonyme…

On connaissait dans les commissariats des Monsieur X (un inconnu qu’il fallait rechercher ou au contraire un très connu dont il ne fallait pas parler) et des Madame X dont on savait très bien les activités ‘parallèles’, tout cela grâce à ou à cause d’une manie mathématique qui partait de l’hypothèse de valeur d’une…inconnue dans une équation. C’est également en raison du ‘gavage’ en mathématiques que les étudiants de l’Ecole Polytechnique ont pris le surnom de la même lettre (3)…Par ailleurs, le roman policier en fit également de quoi remplir des Dossiers X (interdits) entiers, allant jusqu’à conjuguer très tôt la numérotation de ce X pour ses meilleurs agents forcément secrets (4)!

Et qu’aurait donc pu être d’autre ce X? Notez que le ‘Q’, de piètre sonorité en français, n’effraie pas plus l’Administration britannique des Services Secrets qu’un ‘M’ tout à fait impossible de mettre en fin de ligne suivi de points de suspension chez nous. Le Z évoque, quant à lui, une fin de liste ou l’impossibilité d’aller plus loin dans une série (de mauvaise qualité) ou un jeu vidéo (Dragonball?), voire une volonté d’ignorer un classement (le n’importe quoi, « c’est du x,y,z »)

Ne parlons pas de la palette S,M,L,XL,XXL réservée aux étiquettes des vêtements, du T des premières automobiles Ford, ou du A ‘alpha’ attribué au top de n’importe quel sujet (le mâle, le logiciel,  la première planète ou galaxie découvertes, etc). Ne restait semble-t-il que ce X dans l’esprit muskien pour exprimer le ‘grand Tout’ (ou Rien?), pour ne pas dire l’alpha et l’oméga du multivers vu par le futur maitre du monde; ou tout simplement est-ce une façon de barrer la route (et l’avenir) de la concurrence?

Toujours est-il que, à l’image du titre de cet article et des mentions généralement reproduite sur la Toile, l’idée de la version originelle du réseau désormais ixé était bien, comme vous le savez, le symbole de la communication des hommes entre eux au moyen d’un ‘gazouillis’ soit…tweet en anglo-américain. Et non pas ‘twit’! Au risque de ne pas respecter la prononciation ‘longue’ du premier, on est alors sûr de tomber sur le mot qui définit en anglais un…crétin (a twit). A méditer avant tout changement de nom d’entreprise pour éviter de ‘twitter’ (dire des c…?), surtout étymologiquement.

(1) Voir l’étymologie de son nom en archives (avril 2018). Tapez le mot dans le champ de recherche en haut à droite de la page.

(2) Alors que, si c’est un garçon, il eût mieux valu mettre en avant son chromosome ‘Y’, tant qu’à faire…

(3) Là encore, à peine quelques XX (17% de femmes, chiffre 2021) pour trois-quarts de XY héritiers de l’Armée napoléonnienne!

(4) Marlène Dietrich est l’« Agent X27 » dans le film de Josef Von Sternberg en 1931

…et première satisfaction des joueurs bien sûr mais surtout des supporters tricolores (qui étaient prêts à sauter dans la Seine) et des journalistes (qui venaient de parier à longueur de journée avant le match sur le succès du XV). « Vae victis » (malheur aux vaincus) donc, comme disait Brennus (1) mais hommage à nos valeureux ‘Blacks’. Au fait, dis monsieur, pourquoi elle est zélée la Nouvelle? 

Non, ce territoire du sud-ouest pacifique à nos antipodes n’a rien de zélé, sauf étymologiquement peut-être car, selon les statistiques, plus de la moitié des pratiquants déclarés sont chrétiens, et c’est précisément l’Eglise qui avait capté (comme d’hab) le mot au 16è siècle, faisant d’un ‘zélos’ grec signifiant ardent ou empressé, un ‘zélus’ pseudo-latin réservé certes à la ferveur mais uniquement religieuse…

Bref, malgré le sens français moderne, la Zélande est en fait une ‘zee-land’, autrement dit, grâce aux ‘découvreurs’ néerlandais, une terre (land) de mer (zee) (2). La transition est brutale avec l’historique (si l’on peut dire) ‘Aotearoa’, appellation traditionnelle en langue maori, soit ‘le pays du long (roa) nuage (ao) blanc (tea)’, allusion à la blancheur de l’horizon (3); on a les étymologies qu’on peut, celle-ci a au moins le sens de la Nature.

En fait, le premier nom européen de l’île principale de l’archipel fut ‘Staten Landt’, d’après la décision d’un certain Abel Tasman (un vrai diable) opérant dans le secteur pendant longtemps. Donc, toujours en néerlandais, ‘le pays des Etats’, non pas encore ceux qui se prétendent Unis (on est en 1642) mais évidemment ceux que l’on appelait encore à l’époque les ‘Provinces Unies’ (futurs Pays-Bas, eux-même ‘neder-lands’ (4), l’Administration Générale de l’époque ayant acquis le protectorat (temporaire) du lieu.

A peine quelques années plus tard, en hommage (ou en rapport(s), pas seulement intellectuel) à la province ‘hollandaise’ de Zeeland (Zélande en gaulois amélioré), on (re)baptisa ces terres en ‘Nova Zelandia’, en latino-flamand. Puis passa un navigateur anglais (James Cook?) qui la mit au goût de Londres en New-Zealand (5) et dans la corbeille de la zone australienne, d’abord comme ‘Nouvelle-Galles du Sud’, d’où le fait qu’elle soit toujours sous l’oreille de Charles III Windsor.

Pas de devise propre d’ailleurs pour la Zélande nouvelle; juste un hymne perso « Dieu garde la Nouvelle-Zélande » (ça a le mérite de la simplicité) et…« Dieu garde le Roi » (comme quoi, il vaut mieux coloniser le Pacifique que l’Afrique). Souhaitons à nos adversaires d’inauguration que, pour les prochains matches de poule, ce ‘grand nuage blanc’ ne devienne pas un gros orage noir; même étymologiquement!

(1) Contrairement à une opinion fréquente, le « Bouclier de Brennus » rugbystique n’a rien à voir avec le chef gaulois cité (Brennos, 4ème siècle avant) JC mais avec un certain Charles Brennus, qui a créé ce trophée en 1892 sur les dessins de Coubertin…

(2) Comme la ville belge (flamande, d’où la forme commune) de Zeebruges est en fait, littéralement, ‘la Bruges de la mer’, la commune sur la côte, alors que Bruges est dans les ‘terres’ au bout d’un canal.

(3) Selon le délire de la femme d’un explorateur devant la blancheur de l’horizon. Et s’il avait fait nuit?

(4) Les terrains ‘en-dessous’ (sous-entendus du niveau de la mer)

(5) Avec des agglomérations comme ‘Wellington’ (en l’honneur d’un Duc de…, vainqueur à la bataille de Waterloo, 1815) ou ‘Auckland’ (idem, pour George Eden, premier Lord de l’Amirauté, comte de…au début 19è), aucun doute possible…

…dans une mêlée médiatique politico-sportive qui talonne de près le joueur du stade héraultais de Montpellier mis en cause par deux députés pour des déclarations ‘inappropriées’ dont il faut qu’il se défende à quelques jours du match d’ouverture. Peu soucieux de faire trembler un pilier forcément impressionnant, un journaliste radio a brièvement tenté de ‘comprendre’ son nom, « qui a l’air d’être un croisement entre ‘chaleureux’ et ‘chalumeau’ » (citation). Eh bien, d’une certaine façon…c’est exactement ça!

Chalureau est en effet une forme de patronyme caractéristique de l’Ouest atlantique (même si le nôtre est né en Haute-Garonne, confirmation qu’il y a eu dans les générations précédentes, y compris lointaines, une émigration vers le sud); le mot est un dérivé du vocabulaire d’ancien-français ‘chalure’, très proche de notre moderne ‘chaleur’ (calor en latin, conservé dans diverses langues).

Mais ce chalure a peu de rapport avec la température estivale puisqu’il est devenu progressivement une ‘chaleur…chaleureuse’, donc à prendre plutôt au sens figuré et à un niveau assez fort: en effet, il était question de quelqu’un de particulièrement ardent voire bouillant (!) et non pas seulement affectueux. On dirait qu’il y a encore une fois, comme très souvent en étymologie, des clins d’oeil (d’yeux?) derrière les racines.

D’autant que le prénom Bastien n’est pas vraiment anodin non plus: il s’agit cette fois d’un terme qui a subi une ‘aphérèse’, ce phénomène linguistique qui érode ou raccourcit un mot pour différentes raisons (importation étrangère trop complexe, longueur des syllabes pas pratique, confusion possible avec autre chose…). Bastien est en l’occurrence l’aphérèse de Sébastien, dont l’origine typiquement grecque (sébastos) renvoie à un adjectif inspiré par le respect ou même la crainte religieuse.

Au fil du temps, cette crainte s’est transformée en notion de respect humain voire de vénération à tel point que, tout comme les empereurs romains étaient qualifiés de ‘césars’ ou d’augustes’ (ça n’était pas leur ‘prénom’), l’adjectif ‘sebastianus’ est devenu leur équivalent lors des siècles suivants; d’où, par exemple, le nom de la ville russe (pour l’instant) de Sébastopol (sébastê-polis en grec), la ‘cité du tsar’ (parce que empereur, ça fait mauvais genre aujourd’hui…) 

Conclusion: voilà un joueur qui n’a plus qu’à se montrer suffisamment chalureau pour devenir avec son équipe le roi du Championnat. Au moins étymologiquement!