«Je ne voudrais pas que les mêmes qui recevaient M.Bachar Al Assad un quatorze juillet montrent aujourd’hui un esprit munichois face à ces atrocités», phrase lancée par Harlem Désir faisant allusion à la réception du tyran syrien à l’Elysée en 2008 par Nicolas Sarkozy…Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le premier secrétaire n’est pas jaloux à un nombre de bières partagées pour fêter le nième but d’un joueur de foot bavarois; non, la déclaration, tout à fait méchante et déplacée, fait référence à ces lâches accords de (pré)guerre signés en 1938, abandonnant la Tchécoslovaquie (pour commencer) à Hitler, histoire de sauvegarder la paix, avec le succès que l’on sait. Sinon, Munich, cela vous fait penser à quoi? A une prise d’otages israéliens pendant des Jeux Olympiques? Décidément, cela ne s’arrange pas. Voyons si par hasard l’étymologie du mot ne vaudrait pas mieux.