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Blasco (Maxime)

…participera à sa manière pour conserver sa mémoire. Mais, avant que son nom ne quitte rapidement la vôtre, l’étymologie du mot gardera peut-être un sens particulier pour vous, d’autant que le patronyme a quelques variantes un peu plus fréquentes que cette forme – le plus souvent – d’origine typiquement espagnole.

En effet, il y au moins deux provenances possibles pour ce surnom donné, il y a des siècles, à un ancêtre qui avait sans doute comme caractéristique physique un rapport avec la couleur noire. Car, tout comme les Blasquez et Blazquez, les Blasco sont une légère contraction de ‘belasco’, mot dérivé de la racine basque ‘bela’ qui signifie…noir, symbole fréquent du corbeau (*). 

Dans d’autres région plus au ‘nord’ (Pays de Loire, Centre France, Bretagne) la couleur est plutôt reliée à un costume, comme celui d’un juge ou d’un prêtre (la soutane) d’où une connotation d’autorité voire de rigueur associée à cette teinte. A défaut de plumes, les Blasco ont le plus souvent hérité d’une couleur de cheveux noirs…de jais, pour ne pas dire carrément corbeau. A part l’aspect de leur plumage, les ancêtres en question avaient peut-être également du nez, puisque, conjointement à celui de l’aigle, le bec du cordeau a traditionnellement servi à caricaturer la forme d’un nez…aquilin, l’oiseau n’étant par ailleurs pas très doué pour réussir à y garder un fromage.

Mais, dès qu’on s’éloigne tant soit peu de la zone d’influence hispanique tout autour de la Méditerranée, d’autres Blasko d’origine slave entrent en concurrence dès les côtes adriatiques de l’ex-Yougoslavie (logique), où il correspond cette fois à la version locale du prénom Blaise; et ce, sur une bande de territoire vertical qui remonte de la Croatie à la Pologne, sous les formes Blasko puis Blaskovic jusqu’à Blaskowski. Dans ce cas, tout comme le Ruy Blaise (Blas) du drame de Victor Hugo, le mot vient d’une racine grecque, puis latine, qui évoque le…bégaiement.

Mais revenons à nos corbeaux, qui ont non seulement de la plume étymologique mais aussi du génie en peinture, puisque, en vertu de cette ‘règle’ d’alternance possible entre un B et un V maintes fois illustrée dans ces pages, vous comprendrez aisément que certains Belasco ont été prononcés puis écrits Velasco, ce qui permet aisément aux Velasquez d’entrer dans le tableau! Raison de plus pour garder le portrait de Maxime en mémoire; au moins étymologiquement.

(*) un homonyme désigne également une voile (bela, comme le latin vela). Resterait à lui trouver ici une logique (ça ne peut pas être le surnom d’un marin, ni d’un fabricant de voiles)…


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