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Funès (Louis de)

…tout en conservant son patronyme intégral, appellation qui n’a jamais aussi clairement porté son…nom puisque Louis Germain David de Funes (sans accent) de Galarza, d’origine évidemment espagnole, ne renvoie pas forcément à une famille noble mais à plusieurs sites assez bien identifiés. 

On l’appela Louis (et non pas Luis) car la famille, après quelques aventures, souhaita une implantation en France, en provenance de la principale province sud de la péninsule, l’Andalousie. Or, quelle que soit la section du nom (Funes, Galarza) les ancêtres lointains du futur gendarme de St-Tropez avaient plutôt fait souche dans le nord-ouest du pays, pas très loin de la frontière avec le Portugal. 

En effet et pour commencer, ‘galarza’ n’a rien d’un titre ou d’une fonction quelconques mais représente un simple toponyme, un nom de lieu, ici un site qui caractérise un endroit (-za) particulièrement garni de branches (ou de feuilles?) mortes (galar-), sans que l’on puisse en déterminer exactement la cause. La racine ‘galar’ circule dans tout le nord de la région et est originaire semble-t-il du répertoire basque dont les quatre provinces côté espagnol s’étendent largement vers Salamanque, l’une des grandes cités longuement disputées au Califat musulman de Cordoue.

De la même façon, toujours dans le nord du pays mais en zone non bascophone, le village de Funes – auquel le français rajoutera un accent grave pour bien marquer la prononciation espagnole – a vu un certain nombre de ses habitants quitter la Navarre pour Pampelune (la capitale régionale) ou plus loin, soit pour des raisons commerciales soit à nouveau à l’époque de la résistance chrétienne contre l’influence arabe. D’ailleurs, étymologiquement, les historiens locaux considèrent ce ‘funes’ comme une variante du latin ‘finis’, lequel définit, selon le contexte, une limite ou une frontière (1)… 

Tout cela n’empêchant pas une branche des (gens venant) de Funes (déplacés à la région) de Galarza d’aller au fil des siècles s’installer ensuite du côté de Cordoue. Même si sa disparition, il y a déjà quarante ans, est forcément…funeste (2), on ne sait pas si Louis restera célèbre jusqu’à la fin des temps mais il aura au moins marqué le 20ème siècle sur les écrans français.

(1) Un finistère (abrégé en ‘fisterra’ en espagnol, au bout du Chemin de Compostelle, en Galice) c’est toujours la fin des terres, le bout du bout du monde (y compris et surtout breton).

(2) A toutes fin utiles, ‘funeste’ n’a aucun point commun avec Funes puisque c’est l’adaptation française du latin ‘funus’ qui qualifie un rite…funéraire; un événement funeste a donc toujours une fin mortelle.


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