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Hallyday (Johnny)

Sans conteste, l’homme du moment s’appelait Jean-Philippe Smet, ce en quoi je ne vous apprends certainement rien, bien qu’en réalité son tout-premier état-civil ait été en fait Clerc (le nom de sa mère), puis donc Smet (celui de son père), et enfin Halliday (avec un ‘i’), celui du mari d’une cousine, un danseur américain nommé Lemoine Gardner Ketcham, de son nom de scène Lee Halliday (bonne idée). Et enfin, Hallyday (avec un ‘y’) à la suite d’une erreur sur la pochette de son premier 45 tours (1), prénom Johnny, un sobriquet venu…à l’idée de son père adoptif, j’espère que vous avez suivi.

Tenons-en aujourd’hui au plus ‘logiquement’ patronymique des trois, ce Smet que l’on associe -à raison- avec la période la plus belge du futur chanteur, le petit…Léo (son autre prénom), qui, tout comme son papa Léon, évoque l’énergie du lion (léo, en latin) qui se bat. Et le fauve porte effectivement un nom qui vient de la zone -linguistique- flamande, ce qui signifie aussi bien le nord de la France que la Belgique ou les Pays-Bas, à une ou maximum deux lettres près.

En fait, selon l’influence plus ou moins néerlandophone, Smet s’écrit aussi Smets, voire Smeets, d’après une racine originelle qui est…smid, un son qui ressemble beaucoup à celui qui va traverser la Mer du Nord dans les bagages des passagers à bord des drakkars saxons, pour évoluer en ‘smit’ puis ‘smith’, c’est-à-dire le (sur)nom de métier de l’homme le plus important d’un village à l’époque pré-engueulades Don Camillo/Peppone, ni le maire ni le curé mais le forgeron (parfois, plus précisément le maréchal-ferrant).

C’est ainsi que l’artisan qui sait travailler le feu pour y tremper des armes, des casseroles ou des fers-à-cheval sera également appelé ‘blacksmith’, le forgeron (en) noir à cause des éclats de métal qui salissaient son tablier…On suppose (on fantasme?) que c’était en général un gaillard suffisamment vigoureux pour manier le marteau avec facilité et même peut-être davantage, puisque le ‘smith’, dans un certain contexte de sous-entendus, désigne tout simplement le sexe masculin, pour ne pas dire le ‘petit-Jésus’, même si le nôtre s’appelle Johnny (2).

Si l’on passe en zone sud-européenne (latine puis française par exemple), le véritable équivalent de ce M.Smith germano-saxon sera formé sur le mot latin de celui ‘qui fait’ (sous-entendu, du travail manuel, dont spécialement à la forge), c’est-à-dire le’ faber’, un ‘faiseur’ qui va permettre de…fabriquer, entre autres, les Fabre, Favre et autres Lefèv(b)vre. Notez que dans plusieurs langues de la zone occitane, le ‘f’ initial, très aspiré ou soufflé (selon les théories), sera noté ‘h’, d’où les nombreux Haure en Béarn ou Gascogne par exemple.

Finalement, le rocker de légende français était donc particulièrement taillé pour…allumer le feu et marteler des chansons à nos oreilles, y compris semble-t-il étymologiquement.

(1) Comme quoi, à quoi tient le succès! On a échappé à la faute de frappe sur le ‘a (holiday, vu le boulot…) ou sur le ‘d’ (Hallitay/alité, c’est pas son style).

(2) Eh oui, ça marche aussi avec le ‘john’ (dont Johnny est un…diminutif, notre ‘petit-oiseau’ en quelque sorte) et avec tous ses dérivés, comme jock, josh, etc!


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