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Pussy Riot

Ce qui aurait pu être un banal fait-divers devient donc une affaire d’état(s), si l’on en croit le formidable retentissement qu’ont choisi de donner plusieurs stars du show-business à l’événement. De Madonna à Bernard-Henri Levy (cherchez l’erreur), les gens du peuple (‘people’, en anglais) se mobilisent pour soutenir les ‘Pussy Riot’, ce groupe de trois jeunes femmes russes qui ont osé entonner une prière punk anti-Poutine dans une cathédrale…’soviétique’. Le moins surprenant de l’histoire est bien que le nom du groupe a fait le tour du monde, y compris sur des media généralement très attachés au ‘politiquement correct’. Dieu merci (si l’on ose dire, en l’occurrence), ces russes ont un nom anglais!

En effet, la langue arrange bien les choses. Il a déjà été question ici de la différence de ‘ressenti’ entre un patronyme ou un surnom de type anglo-saxon et sa traduction basique en français: on perd beaucoup en ‘glamour’ si l’on appelle Paul Newman «Paul l’Homme Nouveau» (en réalité: ‘le nouvel arrivé’, dans un village par exemple) et Clark Gable «le clerc de notaire usurier»); idem pour Marylin Monroe, «Marie-Hélène, la fille de la rivière» ou «Rose-Marie Tailleur» autrement dite Romy Schneider; sans parler de «Marie, la mère de Dieu», contracté en Ma-Donna, précisément!

La règle vaut évidemment pour les groupes constitués: il fut un temps où s’appeler «Les Chats Sauvages» ou «Les Chaussettes Noires» suffisait à se donner des airs de rebelle. Aujourd’hui, comme le faisait remarquer récemment un animateur de télévision suffisamment cultivé, personne ne songe à traduire le nom de groupes comme «Take That» (Prends çà!) ou «Wet, wet, wet» (Humide, humide, humide)…C’est donc le cas de ces «Pussy Riot», dont se gargarisent à pleine bouche les Ken et Barbie de l’information nationale: il faut sans doute aller chercher dans les plus belles pages de la culture érotique des années 70 pour trouver un équivalent suffisamment évocateur en français, ce qui nous donne à peu près «Les Allumées de la Chatte», «les Révolutionnaires de la Touffe», voire les «Militantes du Pubis» pour la version la plus anatomique.

Même sans faire de véritable étymologie (il ne s’agit ici que d’une simple traduction), se pencher sur le véritable sens des mots réserve donc parfois des surprises. Quel que soit le sort final réservé aux trois encagoulées qui ont voulu se prendre pour des choristes, elles ne méritaient pas sans doute la déportation dans un désert. Car, en Russie, il existe bien un patronyme qui signifie, étymologiquement, «l’Homme du Désert», et c’est…Poutine!


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