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Sigthörsson (Kolbeinn)

Contrairement à ce que disait le chef gaulois (mais pas rugbyman) Brennus derrière son bouclier (*), rendons aujoud’hui hommage à ces «valeureux Islandais», ces géants qui ont fait entrer leur pays dans le «concert des nations du football» (si, si, je vous jure qu’il y a un commentateur qui a osé dire ça), drôles de ‘Petits Poucets’ qui ont quand même casé deux ballons dans les filets français un peu relachés (pas les filets, les français). Honneur au premier qui a réduit la marque, le fils du dieu Thör, rien que ça.

En effet, pour le plus grand agacement des bouches françaises, pas moyen d’échapper à un ‘-sson’ identique pour presue tous, sauf un -‘ssen’ d’origine suédoise (Gudjohnsen), mais cela revient au même. Car ces descendants de Vikings sont tous des ‘fils de’, notation facile ue l’on retrouve chez les Saxons en -son (Johson, le fils de Jean) ou en -sen un peu plus au nord ( Christiansen, le fils de Christian; Mortensen, celui de…Morten/Martin, bien sûr, etc)…

Le loustic blond s’appelle donc Sigthörsson, dont vous allez comprendre toute la saveur en remontant racine après racine par la fin: ‘-son’ donc, le fils de; puis Thör, en quelque sorte le Zeus scandinave (ce qui ne l’empêchera pas d’être -déjà- le surnom du père de Kolbeinn); augmenté d’un terme bien connu des langues nordiques, un ‘sig-‘ qui signifie la victoire -aïe- (transformé en cri avec quelques échos berlinois de sinistre mémoire dans la première moitié du 20ème siècle). Notez qu’on retrouve cette même syllabe dans un nom français très connu, d’origine germanique évidemment, l’homme qui était ‘ami avec la victoire’, soit ‘sig-win’ à l’origine, ce qui donnera chez nous le patronyme…Seguin (dont la chèvre a pourtant perdu contre le loup…)

Voilà donc pour ce nom islandais, dont on a peine à croire qu’il a fallu une ordonnance de…juillet 1920 pour forcer les habitants habitués à se passer de ‘nom propre’, la tradition étant depuis toujours de signaler le prénom de la personne en ajoutant simplement ‘fils ou fille de’ suivi du prénom du père! D’où par exemple, le nom de la première femme présidente qui a donné, dans les années 1990, du fil à retordre aux hommes politiques européens, Vigdis Finnbogadottir (mais si, vous l’aviez trouvée tout de suite), littéralement la ‘dottir’ (daughter en anglais, tochter en allemand, c’est transparent, non?) de papa Finnbogi! A tout hasard, mémorisez bien le nom de quelques joueurs de Reykjavik,comme Benediktson (facile, le fils de Benedict, autrement dit Benoit) ou Bjarnasson (le fils de Bjarn/ Bjorn /Bern, l’ours), ça pourra toujours servir pour le prochain Euro, au moins étymologiquement.

(*) c’est à lui qu’on doit l’expression «Vae Victis» (Malheur aux vaincus), après avoir battu l’armée romaine. Quant au «bouclier», rien à voir: il s’agit tout simplement d’un certain Charles Brennus, pseudonyme d’artiste de (!) Brennus Ambioris Crosnier, sculpteur de son état, qui l’a créé -par passion du rugby- dans les années…1850!


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