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Thiem (Dominic)

Encore un rapide petit dernier (bien que parmi les premiers) avant de quitter les courts de tennis, avec le patronyme de celui qui aura osé tenir tête au roi Nadal, lequel n’est pas tombé de la dernière pluie sur le Central (*). Parcours inattendu -en tous cas non attendu- pour le joueur de Wiener Neustadt, que vous aurez maintenant rapidement décrypté et traduit par ‘la nouvelle ville (neu-stadt) de…Vienne, donc de nationalité autrichienne.

Mais soyons ‘larges’, y compris d’un point de vue étymologique puisque l’apparence du mot et sa racine réelle sont bien de source germanique, et donc possiblement présentes dans toute la zone actuelle concernée par les langues allemande, autrichienne, Suisse (en partie) et donc aussi française depuis le temps où la Lorraine et l’Alsace étaient au coeur de Saint Empire de Charlemagne.

La preuve, on trouve dans ‘nos’ régions les variantes Thim ou Thieme, parfois même Thinus, toutes formes héritées d’un diminutif de…Thiemar. Rien à voir avec le familier Tim, abréviation de Timothée (en grec, celui qui est précieux pour Dieu) car lorsqu’on remonte un peu plus loin dans le temps, il existe cette fois l’orthographe Thiedmar, à laquelle il suffit d’appliquer un son un peu plus guttural pour reconnaitre D(h)ietmar, prénom largement répandu en Europe Centrale et dans certaines parties du globe historiquement germanisées, comme l’Amérique du Nord bien sûr mais aussi le Brésil, et même le Congo, pour des raisons d’enclaves colonisées.

Sur la base de Thiedmar, la racine principale est ‘thiet-’, en fait le son ‘téot’ qui évoque le peuple. C’est cet élément que vous allez également trouver chez les Théry, Thiery et donc…Thierry, tout comme les Thibaud et toutes leurs versions (Thibault, Thibodeau…), sans compter la branche qui aura conservé le son sourd ‘D’ pour faire Dieter, Dietmar donc et encore celui qui fait partie du ‘peuple puissant (-ric), à savoir Diedric puis Dietrich comme Marlène!

La seconde partie ‘-mar’ ou ‘-ari’, selon que l’on considère que le ‘m’ a une véritable fonction ou sert simplement à la liaison, renvoie à l’idée de l’armée (hari). D’où le surnom éventuel d’un homme qui faisait partie d’un peuple armé (comprenez guerrier), en tous cas de réputation combattive, ce dont n’a manifestement pas manqué Dominic lors de cette édition de Roland Garros.

(*) Son nom? Facile. Voyez la chronique du 25/12…2010 sur Noël!


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