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Six deux!

…n’auront pas raté de remarquer qu’il s’agit du 22/02/2022, chiffre (et nombre) palindrome (1) souvent ‘magique’ pour certains car il évoque le renouvellement, la (re)renaissance, la gémellité, le (re?)doublement ou autre, vous avez le choix; bref, quelque chose forcément de ‘plus’ que l’unité, donc bénéfique (surtout si vous doublez des bénéfices), et bien sûr ça ne fait ni une…ni deux dans la tête des gens.

Or, il se trouve que c’est peut-être l’origine du patronyme de la skieuse acrobatique Tess Ledeux, médaille d’argent aux récents Jeux Olympiques sans neige de Pékin. Selon une proposition spontanée et un peu facile, ‘le deux-ième’ serait celui de la famille, comme le Quentin (2) est le cinquième-né; sauf qu’en l’occurrence, même à l’époque classique (17ème siècle par exemple), on l’appelait (le) Cadet et pas autre chose; mais il est vrai qu’il fait s’expliquer la présence de ce ‘x’ final…

Certaines hypothèses sont plus complexes, linguistiquement parlant, comme y voir la marque d’un pluriel ou d’une francisation d’un parler régional, en l’occurrence le bourguignon ou le breton. Dans l’un et l’autre cas, ce serait alors une variante de ‘ledeul’ ou ‘ledeuil’, francisation d’un ‘le dol’ qui a le même sens que dans le domaine juridique, c’est-à-dire un préjudice. Et comme ce mot vient du latin ‘dolor’, il fait évidemment y rajouter le terme de douleur, dont la forme savante est…deuil.

Jamais deux sans trois donc, et l’on reste en Bretagne pour une inspiration typiquement locale d’un ‘le deuff’ (mal orthographié ou mal prononcé par les agents de l’administration centrale?) inspiré d’un ‘le deun’, soit le gendre. Encore une histoire de famille, mais sans doute pas beaucoup plus convaincante…

Car, jamais trois sans quatre, c’est en Bretagne toujours que l’on trouvera la solution la plus logique avec Le Du (même transformation possible que pour le mot précédent) qui, cette fois, qualifie sans hésitation et selon une constante de l’étymologie, une personne aux cheveux de couleur noire soit ‘du’ en breton (3), l’équivalent du français Lenoir.

Les choses ne sont pas plus claires (sauf dans la motivation de baptême des parents) au sujet du prénom Tess (4), que de nombreuses pages en ligne signalent comme la traduction du grec ‘Thaïs’, c’est-à-dire…la fille au bandeau sur le front. Même si on n’est plus à l’époque du serre-tête tricoté style Gym-Tonic, la définition est totalement ridicule et ne tient que par la répétition de multiples copier-coller très généralistes; il semble plus sérieux de dire qu’il s’agit ici d’un diminutif (certes bien ‘esquinté’) de Thérèse, voire d’Esther avec une inversion de syllabes dont certains se sont servis, en des temps difficiles, pour ‘cacher’ la judéité.

Pour tous les autres qui n’ont pas la chance d’être des Ledeux le vingt-deux deux, reste à savoir s’ils trouveront le maximum de leur extase à 22h22…(prochaine étape, le 22 février 2222…ou le 33 mars 3033)

  1. Qui peut se lire dans les deux sens, et même…à l’envers (selon la police de caractères quand même).
  2. Voir la récente chronique sur l’autre multi-médaillé olympique Fillon-Maillet.
  3. Comme l’hermine ’Gwenn ha du’ (blanc et noir), le drapeau breton.
  4. Nastassja Kinski dans le film de Roman Polanski, vingt ans plus tôt (?)

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