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Le Prix Nobel d’Economie de l’année est français, et on s’étonne de ne pas l’avoir consulté plus souvent (en tout cas, officiellement); les récentes déclarations du professeur Tirole sur le système suédois ou allemand seront-elles le cheval de Troyes (il est né dans l’Aube) qui lui permettront d’entrer dans les réunions ministérielles? Toujours est-il qu’un tel patronyme prédispose à mettre les points sur les ‘i’, ou plutôt à aligner les tirets, tout en essayant de ne pas faire de noeuds, et pour cause.

Un ‘Joyeux Non-Anniversaire’, pour le centenaire de la naissance du dernier (1957) Prix Nobel de littérature français parmi treize autres (1) : universel mais controversé, l’auteur de «l’Etranger» a ravivé le souvenir de quelques personnalités mais peu de visibilité médiatique, en raison de ses prises de position sur l’Algérie. Ce patronyme d’origine forcément métropolitaine (à l’époque) a l’air d’être simple -et il l’est- mais saurez-vous prendre quelques instants pour deviner son étymologie? Si vous avez un peu de nez, vous allez trouver…

Bonne(s) Nouvelle(s): celle(s) écrite(s) par le nouveau (la nouvelle?*) Prix Nobel de littérature, la canadienne anglophone Alice Munro, dont le patronyme va nous permettre de voyager d’un continent à l’autre pour remonter le cours d’un mot par ailleurs très glamour. Au passage, c’est l’occasion d’un petit clin d’oeil à de nouveaux lecteurs canadiens toujours plus nombreux et dont le séjour sur le site est souvent le plus long parmi tous les pays qui me font l’honneur de se connecter. Aujourd’hui donc, occupons-nous d’Alice, prénom idéal pour une auteure capable sans doute de nous emmener au pays des merveilles…

Difficile semaine étymologique: les prétendants à un article auraient pu être Tsonga (Jo Wilfrid, tennisman), terme de dialecte lingala originaire du Congo (1), ou Meilhon (Tony, meurtrier reconnaissant envers ses juges), nom dit «de localité» situé dans la banlieue de Pau (64), également sous la forme Meilhan dans le Gers, et probablement hérité d’un préfet romain appelé Emilien (Aemilianus, en v.o > puis Milianus, après chute des voyelles initiales> puis Millian et Meillon en français, ou Milhan et Meilhon en gascon…Bref, rien qui aille très loin dans l’analyse, ou du moins dans le commentaire. Plus évocateur -hélas- est donc le nom du gaz mortel sus-nommé, très probablement utilisé par M.El Assad contre son peuple en Syrie.

Ils sont deux, cette semaine, à prétendre aux feux de l’actualité: l’un se prénom Jean-Claude; ex-producteur des tournées de son ami de trente ans Johnny Halliday, il vient d’être condamné à verser une amende à l’ex-chirurgien esthétique du chanteur; je ne sais pas si le chèque sera assez long pour avoir une valeur littéraire, mais l’autre Camus (Albert) est lui, modestement, prix Nobel de littérature, pour une oeuvre où la révolte s’exprime dans l’absurde. Ce qui, finalement, peut également résumer l’oeuvre de notre Jojo national…Mais là n’est pas la question, qui est, cette semaine, de se mettre sur la piste étymologique de «Camus».