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Evidemment, rien à voir avec l’adjectif homonyme « fraiche », et donc aucune idée de fraicheur dans le nom de Georges. D’ailleurs, au passage, l’adjectif français « fraiche » n’a pas de rapport non plus avec le « froid » latin (frigidus), mais avec un terme d’un ancien dialecte gaulois qui s’appelle le francique, et dans lequel « fresch » s’appliquait essentiellement à la fraicheur du…temps, de la météo!

L’étymologie du nom de Montpellier est très discutée : on hésite entre Mons Pessulus (la montagne fermée par un verrou), ce qui ferait allusion des palissades qui auraient entouré la ville ; ou bien Mons Pistillarius (mont des épices: comment on ne devait trouver des masses de thym ou de serpolet cultivés, probablement comprendre le mont des épiciers); ou encore Mons Puellarum (le mont des pucelles!) On a même pensé à « mons pestelarius » : mont du pastel! (une histoire de couleurs!?) Les étymologistes (parfois supposés tels) trouvent souvent beaucoup d’hypothèses pour des noms de lieux, surtout quand on n’est pas sûr de l’étymologie ou de l’histoire (anecdotes, écrits, récits, détails archéologiques).

Aujourd’hui, je vous emmène en montagne, ce qui en Gironde signifie à 133m exactement au-dessus de la Garonne, point culminant d’une ancienne place-forte gauloise, je veux parler de la ville de La Réole, “la ville où c’est qu’on rigole”, comme on dit bêtement dans les cours d’école du canton, mais…ce n’est pas si idiot que cela.

C’est le nom du ministre de l’Intérieur, un nom qui vient d’Alsace, et qui ne date « que » du 19è siècle semble-t-il. Dans cette région, tout comme en Lorraine, il s’écrit d’ailleurs plutôt sous la forme « Heurtefeux », la version « HOrtefeux » étant davantage originaire de Bourgogne, où il est apparu un siècle plus tôt…Dans tous les cas, nous voici avec un nom assez « moderne », la majorité de nos patronymes datant de la fin du Moyen-Age, époque où se sont « figés » un certain nombre de surnoms dans ce que nous comprenons aujourd’hui comme des « noms propres ».

Voilà une ville qui est très intéressante (aussi)) d’un point de vue étymologique! En effet, il est rarissime qu’un nom de ville se dise de la même façon dans des langues aussi différentes que l’allemand, l’anglais, le suédois ou le slovène, et c’est le cas de Rodez, avec un « z » que l’on va assourdir en « s » pour la seule variante, et probablement la première, à savoir « Rodès » en occitan, ce qui est le moins qu’on puisse faire pour une ville du Rouergue…