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C’est une affaire entendue, le français est « la langue la plus difficile à parler, la preuve, c’est qu’elle compte de nombreux pièges », disait un de mes amis chasseurs (les pièges…bof). Ne le répétez à personne, mais je crains que le mot « rumeur » ne fasse partie de ces dispositifs haïs de mon amateur cynégétique (j’avais juré de le caser un jour ou l’autre, désolé). Car, que n’entends-je régulièrement sur nos antennes « il s’agirait d’une fausse rumeur, selon laquelle… », etc.

…sondage, résultat, ou score! Et boum, revoilà la saison des sondages, pré-sondages, consultations, estimations, votes et autres comptages divers et (a)variés, qui accompagnent l’approche des élections de tout poils, bonne occasion pour moi de…compter le nombre de fois que j’aurai entendu l’expression « le plus mauvais », conjuguée -pardon, accordée- à tous les mots possibles. Exemples récurrents: « Le député Untel a fait le plus mauvais score dans sa ville depuis… »; « c’est le plus mauvais sondage pour ce parti depuis que… »; « le président fait dans cette région le plus mauvais résultat par rapport aux élections de… »

« Il y a de la perversion chez ces français » disait, parait-il, Winston Churchill, lequel ne devait probablement pas recourir à des remèdes…de bonne-femme pour soigner ses différentes affections. Hélas, l’expression qui nous (pré)occupe aujourd’hui lui donne directement raison, car il n’y a pas de pire piège que ce petit bout de « bonne femme », totalement inapproprié en l’occurrence. Car, soyons (étymo)logiques, s’il est vraiment question d’une femme bonne, dites-moi qui, et à quel titre les produits conseillés par cette personne auraient-ils meilleure réputation que les prescriptions de mon généraliste, puisque c’est le sens que l’on donne en général à cette expression!