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Rebiffé (Daniel)

…non seulement le sport conserve mais il permet à ce vétéran de l’équipe de relayeurs français de l’année…1948 d’être toujours aujourd’hui en forme et motivé pour postuler au relais de la flamme olympique de 2024! 76 ans après sa première sélection comme coureur de demi-fond, Daniel ne couvrira sûrement pas la distance Genève-Luxembourg comme autrefois mais, si on veut l’en empêcher, il fera tout pour se rebiffer, forcément! 

Impossible de rêver patronyme plus expressif en ce qui concerne le caractère obstiné de ce dynamique ex-sélectionné pour les Jeux de Londres,  mais le verbe en question – en français, réellement à l’origine du surnom d’un de ses ancêtres – qui n’est plus utilisé que sous la forme pronominale (se rebiffer) a une étymologie bien plus surprenante…

A l’origine de rebiffer, autrement dit re-biffer, il y a le verbe biffer lui-même formé sur un mot d’ancien-français, la ‘biffe’. Au 16ème siècle, il désigne une étoffe rayée, non pas pour des questions de décoration ou de tissage mais de fripe ou de déchirure. D’où le sens de rayure et surtout une connotation péjorative du terme comme ‘mauvaise étoffe, chiffon’ (on disait même ‘chiffe’ pendant un certain temps). Notez au passage que ‘biffe’ s’est lui-même adapté en ‘biffon’, synonyme de billet (d’argent) sans valeur, avant de devenir le diminutif ‘biffeton’ (le petit billet) dans le langage argotique! 

Toujours est-il qu’au sens figuré, tous ces mots vont conserver (de loin) l’image de la rayure, parfois faite par une…griffe, d’où l’idée de réagir violemment à quelque chose, en tous cas de s’opposer à une personne ou de la rabrouer. Or, que l’on soit un animal ou un humain, il y a parmi les différentes techniques pour repousser quelqu’un une grimace qui consiste à retrousser le nez (1).

Et voilà l’explication finale de ce ‘Rebiffé’, possible surnom d’un ancêtre de Daniel au nez froncé mais aussi…(nos ancêtres regroupaient tout ce qu’ils trouvaient bizarre) un nez cassé voire simplement épaté (2). Tout cela n’est visiblement pas le cas de notre coureur obstiné, dont on peut pourtant objectivement dire qu’en plus de son état-civil, il porte vraiment la flamme en lui!  

(1) D’accord, plus facile à voir sur un lion que chez un Japonais…

(2) Pourtant, entre un nez de rugbyman européen et celui d’un boxeur gabonais…


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