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« Nous ne les oublions pas » (1), c’est par cette sorte de slogan dramatique et quotidien jusqu’à en devenir banal que se sont terminés un certain nombre de journaux télévisés depuis plus de 365 jours, temps de captivité de deux reporters de France 3, Hervé Ghesquières et Stéphane Taponier. En ce dernier jour de l’année, j’ai eu envie de leur rendre une sorte d’hommage en rappelant le sens exact de la racine de leur patronyme, bref leur étymologie.

Exceptionnellement, je vais commencer cette chronique par une confidence personnelle : Dans les années 80 (donc au siècle dernier) j’étais tout jeune, et dans la télé qui était loin d’être plate, il y avait, les samedi soirs, l’émission de Michel Drucker avec « Champs-Elysées », où l’on voyait Charles Aznavour (pour les parents), et Chantal Goya (pour les enfants).

Aujourd’hui, nous commençons directement par l’étymologie de…Noël, laquelle découle directement du mot latin “novalis”, qui donnera “nouveau” en français. Certes, mais qu’est-ce-qui est nouveau? Et quelle est l’origine de la fête la plus importante du calendrier chrétien? Noël, est-ce la “nouvelle saison” qui commence, avec le solstice d’hiver?

Pendant des années, le jouet le plus demandé par les enfants à Noël était, à âge égal et plutôt jeune, une poupée pour les filles, et pour les garçons, un…nounours. Nounours, étymologiquement, c’est un diminutif, puisqu’en fait il s’agit d’un Ours, dont le prototype est un beau plantigrade brun, tellement brun d’ailleurs, que la langue française le surnommera souvent “Bruno”, ce qui veut dire, étymologiquement…ours!

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de la « mamie qui fait de la résistance », une certaine Geneviève de Fontenay. L’autre jour, nous souriions du patronyme d’état-civil de Marie-Hélène Gautier, dite Mylène Farmer…eh bien, on est un peu dans le même cas de figure avec Marie-Thérèse…Mulmann, née à Longwy en Meurthe & Moselle. Dans l’Est de la France, le « mulhmann » (en alsacien) ou le « müHlmann » (en allemand), c’est l’homme de la « meule », à savoir le meunier, pour ne pas dire le commissaire « Moulin ».