Certes, personne n’en doutait, mais l’annonce pourrait être également rédigée ainsi à la Une des journaux: «Le Père François en villégiature à Copacabana», ce qui eût donné une tout autre connotation à la virée papale bisannuelle. Car ce pape, que les médias évitent si soigneusement de nommer «François 1er», pour éviter la confusion (!) avec l’emplumé de Marignan*, se retrouve en effet assez souvent dans la bouche des journalistes (télé, essentiellement) sous le terme ‘Père François’, lapsus malheureux qui n’évoque (peut-être) pour les francophones qu’un célèbre «coup» éponyme, très pratiqué par les bandits au 19è siècle, et qui consistait à détrousser un passant en s’y attaquant à deux. Mais trêve de mauvais esprit, si nous nous intéressions un peu au circuit brésilien de notre François, qui passe par des lieux qui ne manquent pas d’assise, y compris étymologiquement…