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C’est l’un des hommes-poisson de l’équipe de France de natation actuellement aux Championnats du Monde, et même un gros poisson, puisqu’on lui attribue une pointure de 50 (une palme?) pour une taille dépassant les deux mètres, autant dire pas grand’chose en commun avec l’étymologie de son patronyme, lequel, pour une fois, sonne comme le mot qui lui a donné naissance un jour: un agneau, tout simplement. Quoique…

…»Ô désespoir(s), ô tempête ennemie,
Ne pouvons-nous rester au sec et à l’abri,
Et malgré le montant que nous avons payé,
N’avons-nous pas le droit au soleil assuré?
Ce mec, qu’à la télé toute la France écoute,
Ne peut donc empêcher de tomber tant de gouttes,
Et devons-nous un jour retourner à Paris
Sans avoir pu sécher nos vêtements flétris?»

Grande déception auprès des gens qui avaient parié pour une audace de prénom royal (les bookmakers ont enregistré une cote de 400/1 pour…#, « h.tag » en français (ils sont fous, ces anglais). Bref, entre un très français Louis et un gréco-perse Alexander, petit rappel sur l’étymologie (tout à fait « déplacée », pour ne pas dire « déclassée’) du futur George VII (comme Clooney, Washington, Orwell), spécialement étudiée pour vous (avec un « s » ou pas) dans la récente chronique de mai 2013 consacrée à la disparition du métèque. Tapez Moustaki dans le champ de recherche en haut à droite. En attendant, happy Third Day, George!

Certes, personne n’en doutait, mais l’annonce pourrait être également rédigée ainsi à la Une des journaux: «Le Père François en villégiature à Copacabana», ce qui eût donné une tout autre connotation à la virée papale bisannuelle. Car ce pape, que les médias évitent si soigneusement de nommer «François 1er», pour éviter la confusion (!) avec l’emplumé de Marignan*, se retrouve en effet assez souvent dans la bouche des journalistes (télé, essentiellement) sous le terme ‘Père François’, lapsus malheureux qui n’évoque (peut-être) pour les francophones qu’un célèbre «coup» éponyme, très pratiqué par les bandits au 19è siècle, et qui consistait à détrousser un passant en s’y attaquant à deux. Mais trêve de mauvais esprit, si nous nous intéressions un peu au circuit brésilien de notre François, qui passe par des lieux qui ne manquent pas d’assise, y compris étymologiquement…

Désormais gravé au sommet du Mont-Ventoux après une double ascension, le nom du vainqueur de «l’étape reine du Tour de France» n’est pas celui du «cycliste le plus connu», comme l’indique judicieusement un quotidien sportif pourtant spécialisé. Notre très francilien Christophe (il est né en Seine-St-Denis) porte pourtant un patronyme à la fois suffisant simple et sonore pour devenir facile à mémoriser, quelque chose de lumineux qui pourrait éclairer le cyclisme français dans les prochaines années, bref un mot qui tourne rond pour ne pas dire blon(d), sauf que notre héros a toutes les raisons d’être brun, du moins étymologiquement.